« Le sport, c’était facile pour moi »

À 60 ans, l’attaché de cabinet de l’échevin des Sports de Namur tire sa révérence professionnelle. L’occasion d’un bilan de l’année omnisports.

Michel Salmon
« Le sport, c’était facile pour moi »
Eric Adam ©ÉdA – Florent Marot

Dans le genre touche à tout, on n’a pas fait mieux. Éric Adam c’est le foot à Meux, Boninne, UR Namur, Saint-Servais, Andenne et d’abord Wallonia mais c’est surtout un homme au contact de tous les sports. Depuis toujours, et encore plus depuis neuf ans quand Maxime Prévot est allé le chercher à la SNCB pour l’amener à l’échevinat des Sports de Namur. Pour cet ancien commando de Flawinne et aussi ex-employé du Crédit Communal, un beau challenge prend fin aujourd’hui avec sa pension.

Éric, ça fait pas mal de belles rencontres tout ça?

Maxime a demandé à me rencontrer un samedi matin d’octobre 2006 au «Molière» pour me proposer de diriger son cabinet sportif à la ville: on a connu cinq années pleines de défis ensemble. De belles aventures ensuite aussi avec Benoît Malisoux et Baudouin Sohier et de belles découvertes en sports comme la boxe ou les arts martiaux qui comptent de nombreux clubs à Namur. Voire le badminton qui remplit «Tabora» quatre jours par semaine.

Et vous avez connu comme pratiquant une carrière très diversifiée.

J’ai fait toutes mes classes au foot à Wallonia Namur. À Beez, j’ai joué dans l’équipe de basket qui est montée en P1 avec des potes. Plus grâce à mon gabarit et physique de commando qu’à mon talent. C’est ce qui m’a permis aussi de gravir très vite les marches de l’arbitrage en basket jusqu’en D1 où après 4 ans la fédération m’a demandé de choisir entre basket et foot, niveau disponibilités… Le foot j’y pensais deux jours avant, le basket ma femme devait parfois me rappeler d’aller siffler à Ostende. Je préférais aussi les 3e mi-temps dans les buvettes de foot qu’aller manger avec les arbitres et des gens du club de basket qui attendaient qu’on termine. Le choix fut donc vite fait, même si on était solidaires entre les 3 ou 7 arbitres namurois de D1. Entre-temps je jouais au tennis de table, aussi à Beez, avec les potes du village, le dimanche matin.

Sans oublier le jogging…

Oui, forcément, vu mes antécédents militaires. Et c’est devenu comme pour les passionnés une vraie addiction (NDLR: il y a amené d’ailleurs ses différents échevins aussi). Malgré quelques problèmes de genou je vais profiter de la pension pour m’y remettre sérieusement car en une heure j’évacue beaucoup de choses. Les petits enfants, et les vignes de la rue du Mont à Beez, avec les copains, ce seront les occupations favorites de ma pension…

Quelle culture sportive!

Je suis né en Allemagne et comme fils de militaire j’avais accès à toutes les infrastructures sportives imaginables à l’époque, j’ai donc baigné dedans depuis toujours. C’était facile pour moi.

Pour finir par traiter les gros dossiers sportifs namurois…

Et des investissements colossaux en 9 ans: 20 millions d’euros dont rien que 7 pour la mise en conformité des piscines, un chantier pas très spectaculaire mais fort coûteux et important. Sans parler de deux nouveaux halls et des multiples terrains synthétiques. En attendant le nouveau stade Adeps de Jambes destiné aussi à l’UR Namur et pour lequel nos ministres se sont bien battus…

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