« Un beau souvenir ? Notre farandole ! »
Hugues Laboureur se félicite du travail accompli à l’aube de 2016 avec Andenne. Il se dit surpris par le niveau de la P2 et déçu de celui de P3.
Publié le 26-12-2015 à 05h00
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Hugues, vous terminez 2015 sur une très belle troisième place en P2A. Évoquez-vous des ambitions de titre à Andenne?
Non car Spy est indétrônable. Ils sont au-dessus du lot et personne n’ira les chercher. Ils ont subi leur premier revers lors du dernier match de 2015 mais ils ont la chance de profiter de la trêve pour digérer cette défaite.
La deuxième place est-elle accessible?
En effet, même si je pense qu’Éghezée est un cran au-dessus de nous. Il faudra nous surpasser pour atteindre cette deuxième place synonyme de P1. Par contre, je ne sais toujours pas si la dernière marche du podium nous permettra d’accéder au tour final ou non en raison de la réforme du championnat. C’est difficile de parler d’ambitions en dehors des deux premières places. C’est assez absurde de la part des membres du Comité Provincial de lancer une compétition sans savoir comment elle se terminera pour certaines équipes. Mais je suppose qu’ils attendent de voir si Loyers se sauve en Promotion.
Quelles équipes ont retenu votre attention en P2?
Pour moi, Flawinne, Naninne, Spy et Éghezée possèdent le niveau pour jouer au sein de l’élite provinciale. Le niveau de la P2 est clairement supérieur qu’auparavant. Il y a neuf ans, lorsque j’entraînais Ohey, quatre ou cinq équipes seulement sortaient du lot. Aujourd’hui, le championnat est beaucoup plus homogène. Tant mieux pour le suspense!
C’est également le cas en P3?
J’assiste très souvent aux rencontres de troisième provinciale puisque je supervise les joueurs d’Andenne B. D’ailleurs, plusieurs de mes titulaires en P2 ont évolué dans ce championnat auparavant. Je retiens le titre du FCO Namur alors que Taviers menait encore à la toute dernière journée. Je pense qu’il n’existe pas pire désillusion. Par contre, je regrette de voir qu’il existe un fossé de plus en plus grand entre le haut et le bas de tableau en P3. C’est l’inverse de la P2.
La P4, vous vous y êtes intéressé?
Non, pas vraiment, mais je n’ai pas pu passer à côté des «Héros du Gazon». Cela prend une ampleur incroyable… À l’Athénée de Ciney, où je suis professeur d’éducation physique, certains élèves s’appellent par le prénom des joueurs. Ils utilisent aussi des expressions comme la plus connue: «Friktish». Mais au-delà du buzz, ces gens sont restés humbles et très accessibles. J’espère qu’ils garderont leur mentalité jusqu’à la fin de leur gloire éphémère. Pour moi, la RTBF a tapé dans le mille.
Si vous deviez retenir une seule chose de 2015, ce serait quoi?
Je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps: c’est notre farandole de fin d’année. Il y a cinq ans, lorsque j’ai repris le groupe avec mon T2, Pascal Monjoie, je lui avais avoué que je souhaitais lancer un jour une farandole dans la buvette. Cinq ans plus tard, c’est fait! C’est la preuve que nous avons réussi à mettre sur pied un groupe avec des valeurs. C’est une belle réussite et j’espère qu’elle en appellera d’autres…