Flipkens : « Fière de jouer en Fed Cup »

Malgré une optionde surface (dur) peu opportune à ce moment de l’année, Flipkensa répondu présentepour Belgique-Pologne.

Arnaud Boever
Flipkens : « Fière de jouer en Fed Cup »
SPO-TEN-73959935 ©AFP

Sans elle, n’ayons pas peur de le dire, c’eut été peine vraiment perdue. Et même avec elle, ce n’est pas gagné pour la Belgique d’assurer son maintien dans le Groupe mondial II face à la Pologne la semaine prochaine à Coxyde.

Mais malgré le choix peu opportun de la surface (dur en pleine actualité sur terre battue) et malgré le refus de l'aile flamande (VTV) de la soutenir encore, il y a un an (alors qu'elle se débattait avec des soucis physiques), Kirsten Flipkens a accepté de jouer «parce que la Fed Cup fait partie de ma vie depuis 10 ans, a-t-elle expliqué hier. Je n'ai pas envisagé de dire non par esprit de revanche comme je n'ai pas accepté pour envoyer un quelconque signal fort à la Fédé. J'aime jouer en Fed Cup, c'est un honneur pour moi de représenter mon pays et basta».

Actuelle N.23 mondiale, l'Anversoise l'admet: «J'ai longtemps hésité. Mais j'ai accepté pour les raisons évoquées après quelques discussions, il est vrai, dont le fait de ne pouvoir rejoindre l'équipe que mercredi au lieu de lundi (car je dois aussi penser à ma carrière personnelle et peaufiner ma préparation sur terre) et d'éventuellement pouvoir partir au plus vite à Stuttgart pour le tournoi qui y commence lundi… sur terre battue».

Kirsten le sait: sans Yanina Wickmayer, forfait, – «je peux comprendre sa décision, vu le contexte», dit Flipkens –, il faudra créer l'exploit pour vaincre la Pologne emmenée par les sœurs Radwanska, Agnieszka, N.4 mondiale, et Urzula N.32.

«Aucun match n'est jamais perdu d'avance. Je ne serai pas seule (Ndlr: la capitaine Ann Devries a également sélectionné Alison Van Uytvanck (WTA 181), An-Sophie Mestach (WTA 330) et Ysaline Bonaventure (WTA 399) et l'absence de Wickmayer peut transcender Alison et les autres. Quant à moi, qui sait, ce week-end de Fed Cup pourrait encore booster ma confiance si d'aventure cela se passait aussi bien que je le souhaite, rêve la N.1 belge. Je sors d'un match très serré contre Agnieszka, mi-mars à Miami (défaite 6-4, 4-6, 2-6 en quarts), c'est donc que je peux vraiment l'inquiéter. Je pense que cette compétition pourrait aussi m'aider sur un plan individuel. Car toute victoire contre des joueuses du top 10 donne évidemment pas mal de confiance. Et contre elle, j'y crois».

Cocasse: les routes de la Belge et de la Polonaise pourraient ensuite se croiser à nouveau en mai, à la veille de Roland Garros. Toujours en Belgique, à l’Open de Bruxelles.

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