William Cassart et l'équipe nationale belge lancent leur saison de pelote aux Mondiaux de Valence

La délégation belge s’envole demain pour Valence et le 10e championnat du monde de jeux de paume. Le Bailletî William Cassart est du voyage.

 William Cassart et le team belge partent à la conquête de nouvelles médailles mondiales sur les canchas espagnoles.
Quand il n'est pas occupé dans son atelier de fabrication de gants, William Cassart travaille dans un magasin de sport à Ciney. Avec ses copains du team belge, il part à la conquête de nouvelles médailles mondiales sur les canchas espagnoles. ©EdA - Max Lavis

Disputer un Mondial des jeux de paume dans la Communauté valencienne, patrie du llargues, s’apparente à jouer une phase finale de coupe du monde de foot au Brésil. C’est ce que s’apprête à vivre le pelotari d’Evrehailles, William Cassart. "Jouer au llargues, c’est spécial et unique. Cela se pratique dans des rues étroites et on peut frapper sur les balcons, les toits… puis attendre que la balle redescende", explique le joueur de 24 ans. Des trois disciplines présentes lors de chaque Mondial, le llargues est sans doute celle qui se rapproche le plus de la balle pelote. Pas surprenant d’y voir régulièrement briller Espagnols et Belges, à l’image de la finale 2014, remportée par la Belgique face à l’Espagne… en Espagne ! "Les Espagnols ont de fameux serveurs et nous nous débrouillons bien aussi." Mais il y a quelques années, les règles ont changé. "On ne peut plus servir au-dessus, ce que les Espagnols faisaient facilement, et on ne peut plus utiliser de gant, ce qui avantageait les Belges. Le llargues est la spécialité de Valence mais nous y avons aussi nos chances, notamment avec Tanguy Metayer."

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