P1 : Erwin Zeerards quittera la RUTB
Le coach tubizien a abattu un boulot gigantesque à la tête de la seconde équipe tubizienne avec bon nombre de réussites dont il peut être fier.
Publié le 30-03-2022 à 07h49
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S’il y a bien une formation qui a déjoué positivement tous les pronostics cette saison, c’est bien la RUTB! Nouveau venu au sein de l’élite du football provincial, le club fusionné a d’abord suscité quelques interrogations avant de finalement s’ériger, au fil des semaines et de ses (très) bonnes prestations, en véritable bonne surprise et équipe inspirant la crainte chez ses adversaires.
Aux manettes de ce noyau talentueux, Erwin Zeerards a su y imposer sa patte. " Personne ne nous attendait à pareille fête et je dois bien avouer que je suis très content d'avoir autant étonné et impressionné. Nous avons reçu pas mal d'éloges de la part de nombreux clubs rencontrés sur notre façon de jouer ainsi que sur la qualité des jeunes et c'est forcément très gratifiant. Quand on sait que la quasi totalité du groupe n'avait aucune expérience du football adulte, on se dit qu'on a bien fait les choses", explique le T1 de 39 ans
Passé par Neufvilles, Soignies et Braine-le-Comte, le coach a parfaitement répondu aux attentes placées en lui et surtout atteint – et même dépassé – les objectifs fixés par le club. " Trois joueurs (Van Gestel, Migliore et Taroli) ont vite rejoint le noyau de la D2 et d'autres continuent à s'entraîner avec l'équipe première. Notre premier tour a été excellent, l'identité était bien présente et nous n'avons jamais été loin du Top 5 alors qu'à la base, on devait juste tenter de se maintenir."
Un succès et des performances qui ont donc attisé les convoitises et par la même occasion déforcé le noyau d'Erwin Zeerards. Longtemps hésitant quant à son avenir, le stratège tubizien a pris le temps de la réflexion et a finalement décidé de ne pas prolonger l'aventure. " La difficulté de gérer une équipe B n'est pas toujours facile à appréhender vu de l'extérieur. Je n'en veux absolument pas au club qui a toujours tout donné pour nous mais par la force des choses, on passe souvent au second plan. Cela n'a pas toujours été évident d'être dépendant de trois noyaux (Espoirs, P1 et D2, NDLR) pour faire son équipe, tout en n'étant pas forcément responsable d'un seul. Je passe plusieurs heures par jour à gérer mon équipe et si le club a toujours été conscient de la complexité de la chose, personne n'a vraiment su trouver la recette miracle. Je ne suis pas heureux de ne pas continuer l'aventure mais je ne me sens plus assez épanoui pour continuer."
Erwin Zeerards ne s’interdit pas de poursuivre le coaching si une offre intéressante lui parvenait.