"Le FCO, un club ambitieux!"
Après une saison passée à Auvelais, où il a même occupé le rôle d’"entraîneur joueur", Alessandro Severino rejoindra le FCO Namur.
- Publié le 29-03-2022 à 20h00
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Alessandro, comment votre aventure de joueur-entraîneur a-t-elle commencé à Auvelais?
Après sept défaites d’affilée et une élimination en coupe par une P4, le président du club a proposé à Antonino Aliberto (milieu de terrain) et moi de devenir joueurs-entraîneurs de cette équipe d’Auvelais. Étant donné que nous étions appréciés du groupe, le président comptait sur nous afin de relancer une nouvelle dynamique, faire revenir les joueurs aux entraînements et prendre des points.
Malheureusement, ce rôle inédit n’a pas duré longtemps, pourquoi?
L’aventure s’est terminée car nous nous sommes rendu compte qu’entraîner et jouer en même temps était difficile. Mais le groupe et les dirigeants voulaient qu’Antonino et moi soyions sur le terrain le dimanche. Il fallait donc remettre une personne devant le banc pour avoir une meilleure analyse de la rencontre. Sur le terrain, nous avons une vision différente des choses. Entraîner dans un futur proche? Ce n’est pas dans mes plans. J’ai 25 ans, mes plus belles années en tant que joueur sont encore devant moi. Le dimanche, j’adore me retrouver sur le terrain. Mais quand mon corps dira «stop», pourquoi pas envisager une reconversion en tant qu’entraîneur ou même directeur sportif?
À Auvelais, croit-on encore au maintien?
Il faut y croire parce que nous n’avons pas le choix. Nous sommes à six points de la première équipe non-reléguable. Il y a des semaines où nous aurions pu prendre l’avantage. Malheureusement, on ne l’a pas fait et cela ne nous rapporte donc pas de point. On a l’impression que la pièce tombe toujours du mauvais côté… Mais on ne va pas se mentir, nous ne pratiquons pas un excellent football.
Vous rejoignez le FCO la saison prochaine, quelles sont les raisons de ce choix?
J’ai choisi le FCO pour plusieurs raisons. Tout d’abord, mon frère Roman, le coach du FCO, était très intéressé par la venue de mon ami, Antonino Aliberto. Et nous avions envie de continuer à jouer ensemble. Donc, mon frère souhaitait nous transférer tous les deux. Évidemment, je ne veux pas être un poids pour lui. Il n’y aura aucune discussion par rapport à mon temps de jeu. Je compte arriver en forme, ce sera à moi de travailler et de montrer que je suis prêt à me battre pour une place de titulaire. En plus de cela, le FCO est un club familial avec une chouette ambiance. J’avais besoin de retrouver cet aspect familial dans ma future équipe. Et au niveau compétition, le club réalise de bons résultats chaque saison. Il a beaucoup d’ambitions, en témoignent les transferts de joueurs de qualité comme Pino Rossini.
Avez-vous eu d’autres possibilités de transfert?
Je ne le cache pas, j’ai eu des propositions intéressantes à l’échelon supérieur. Mais mon choix numéro était d’aider mon grand frère. Il n’y a rien de plus beau que de pouvoir s’entraider en famille sur un terrain et réaliser des résultats ensemble.