Youssef Bertrand (RCS Verviers) : « J’apprends énormément avec Patrick Tamburrini »
Depuis le début de saison, le RCS Verviers puise dans son école de jeunes pour faire face aux diverses absences. Youssef Bertrand en fait partie.
Publié le 07-03-2022 à 15h25
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Depuis le début de la saison, le RCS Verviers fait appel à plusieurs éléments de son école de jeunes pour combler les blessures, les arrêts ainsi que les suspendus.
Parmi eux, un produit de ladite école commence à faire son trou, et a particulièrement bien presté ce dimanche face à l'Espoir Minerois (0-0): Youssef Bertrand. Nonante minutes de qualité sur le flanc gauche des Béliers ont suffi à convaincre les spectateurs présents au stade de Bielmont, mais pas que. "Il est vraiment bon ce petit jeune", commentait le coach de l'Espoir Minerois, Gino Piol, après la rencontre. Seulement âgé de 17 ans, Youssef fait la fierté de son entraîneur, Patrick Tamburrini. "Il progresse. Il écoute beaucoup et c'est un des rares qui ne rate pas un entraînement", souligne son mentor. Cent pour cent de présence aux entraînements, une qualité rare, glisse-t-on dans les coulisses du club verviétois. "C'est vrai que ce n'est pas le noyau le plus assidu aux séances. Certains préfèrent rester avec madame ou préfèrent regarder la Ligue des Champions. Chacun place ses priorités. La mienne, c'est le foot et les entraînements", précise le jeune Youssef Bertrand pour qui sa titularisation était une surprise. "Je ne pensais pas commencer. Pour être franc, je pensais que le coach allait mettre un joueur de P3 plus expérimenté. J'ai fait de mon mieux, même si pour moi j'ai été trop défensif. Je dois apprendre à plus provoquer. Le coach Tamburrini m'aide énormément, comme les divers cadres expérimentés comme Lusinga, Lomma", souligne le défenseur central de formation. "J'ai commencé et fait toutes mes classes à Verviers en défense centrale. C'est le coach qui m'a replacé sur le flanc. Ma préférence? Le flanc, même si être sur le terrain est déjà une énorme satisfaction", conclut Youssef Bertrand, une des fiertés du président Boccardo. "Il fait partie de nos bons jeunes comme Elias Elichy (20 ans). Le problème d'Elias, c'est qu'il ne s'entraîne pas", ajoute le président Raphaël Boccardo.