Ensival (R2): Nicolas Buscicchio (32 pts) en feu face au leader
L’exploit du week-end, c’était pour Ensival – et son ailier Buscicchio – qui s’est payé le scalp du leader de R2, Charleroi, invaincu jusque-là…
Publié le 07-02-2022 à 16h21
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Marquer 106 points en quarante minutes face au leader, ce n’est pas le lot d’une équipe qui doute!
"On a sorti un match comme on doit le faire à chaque fois!", estime Nicolas Buscicchio, l'ailier d'une équipe d'Ensival qui a attendu très longtemps ce quatrième succès décroché face à Charleroi, invaincu jusque-là! "Le coach nous a dit de jouer librement, qu'il n'y avait pas de pression à avoir dans cette rencontre. Je pense que toute l'équipe a compris le message."
Dont Nicolas Buscicchio, réellement en feu à distance avec 32 points inscrits au terme de la rencontre. "Beaucoup de pénétrations pour resserrer la défense adverse et ensuite des ballons ressortis vers les shooteurs. On ne peut pas demander mieux d'autant que les artilleurs étaient, cette fois, précis et en confiance. En deuxième mi-temps, quand Charleroi nous a dépassés de deux points, personne n'a paniqué et pas question de rendre les armes. Tous voulaient cette victoire face au premier de la série."
Un résultat tout en contraste avec les résultats d'Ensival, antépénultième avant cette belle performance. "Malheureusement, nous avons enregistré pas mal de blessures et de nombreuses absences pour des raisons diverses aux entraînements", apporte l'Ensivalois comme début d'explication. "Nous perdons aussi certains matchs de quelques points, la malchance étant de notre côté. Et puis, on peut dire qu'on n'a jamais évolué à domicile puisque notre salle est indisponible depuis les inondations."
De quoi, on l’espère, relancer les gars de Christophe Hougardy. Un beau coup de boost aussi pour Nicolas Buscicchio déjà arrêté deux fois cette saison pour une blessure au poignet puis une entorse qui l’a écartée des terrains de longues semaines.
Âgé de 19 ans et toujours étudiant, l'Ensivalois a démarré au plus jeune âge le basket… "Mon père était entraîneur, ma mère jouait et mon grand frère aussi!", explique Nicolas Buscicchio. "Ensival, SFX et Pepinster sont les trois clubs qui ont participé à ma formation."