Les daims du club de foot doivent partir, sinon ce sera l’abattoir (vidéo)
Au cœur du village de Fumal, une parcelle jouxtant le terrain de foot est occupée par 5 daims. Mais autant les braves bêtes que les footeux doivent quitter les lieux d’ici la fin de la saison. Voici pourquoi.
Publié le 17-01-2022 à 14h17
"Depuis que je suis à Fumal, les daims sont là". C'est avec beaucoup d'amertume que René Barthélemy, président du club de foot de Fumal (P4 liégeoise), doit se débarrasser de ses daims. Comme de son club. "Les joueurs trouveront un nouveau club mais les daims, si on ne sait pas les replacer, on n'aura qu'une solution". Sous-entendu, l'abattoir.
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Mais pourquoi ce départ obligé?
Le président Barthélemy doit donc sceller le sort de son club de foot. Plus de terrain, plus de match, plus de club. Après 60 années d'existence, le FFC Fumal disparaîtra à la fin de cette saison.
Pourquoi donc le club de foot, et par ricochet les daims du président, doivent-ils quitter ce terrain, d’1,5 ha, qu’ils occupent depuis si longtemps? Le propriétaire des lieux, François-Hubert Mincé du Fontbaré, a décidé de récupérer ses terrains.
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Contacté ce matin, il nous explique: "Mon père a été président du club, je l'ai moi-même été pendant une dizaine d'années. Ces terrains, ma famille les a mis à disposition du club gratuitement pendant 60 ans, tout en payant elle-même les taxes foncières". Malheureusement, depuis quelques années, les relations entre le club et le propriétaire se sont détériorées. Des faits plutôt désagréables ont fini par saper la patience du proprio. "Il y a d'abord eu l'incendie des installations. Certes, nul n'est responsable, mais a priori, le club n'était pas en ordre d'assurance. Une partie des déchets de cet incendie a été retrouvée dans un bois qui m'appartient. Enfin, il y a quelques mois, le club a construit une annexe à la buvette pour entreposer du matériel, sans mon autorisation et… sans permis de bâtir". S'en était trop pour celui qui est toujours échevin… de l'urbanisme et de l'environnement jusqu'à la fin de ce mois de janvier.
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François-Hubert Mincé du Fontbaré a donc décidé de siffler la fin définitive du match. Mais pas sans rien proposer aux Fumalois. "Nous sommes plusieurs, issus du village, à réfléchir à une nouvelle occupation des lieux. On pense à un projet citoyen dont tout le village pourra profiter: un verger communautaire, un parcours santé. Toutes les idées sont les bienvenues".
En attendant, René Barthélemy cherche toujours une solution pour placer ses daims ailleurs. Vous pouvez le contacter au 0491/59 38 25 si vous avez une solution à lui proposer.
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