Planet Padel à Saint-Georges: 9 terrains et un tas d’à-côtés
Les premières balles ont rebondi ce mardi sur les terrains d’un nouveau complexe dédié au padel, à la rue de la Vallée. On fait le tour…
Publié le 21-12-2021 à 17h35
Ils sont quatre associés à avoir rêvé, porté et concrétisé ce projet. Maxime Diedericks, entrepreneur saint-georgien; Jérôme Peeters, prof de langues et membre de l’équipe nationale de padel; Steve Darcis, ancien tennisman pro (lire ci-dessous) et Guillaume Gillet, footballeur (liégeois) du Sporting Club de Charleroi. Ce projet, c’est la construction d’un vaste hall et l’aménagement de ses abords, dédiés à la pratique du padel.
Planet Padel, c'est cinq terrains intérieurs avec une hauteur sous plafond unique de 12 mètres et chauffés en hiver, quatre terrains extérieurs, des vestiaires entièrement équipés, une salle polyvalente mise à la location pour des profs de sport (gym, danse…), une salle de golf virtuel, deux espaces de jeux (intérieur et extérieur) pour les enfants, deux salles de réunion, un shop de produits liés au padel mais aussi un club-house et une (future) brasserie (lire ci-contre). "J'avais envie de monter ce genre de projet quand j'ai appris que Maxime cherchait lui-même un endroit pour ça aussi, se souvient Jérôme Peeters. Puis on a entendu dire que Steve et Guillaume cherchaient aussi. On s'est rencontrés en avril 2020 et ça a tout de suite matché entre nous."
Les travaux, à l’emplacement de l’ancienne brasserie Delbrouck, ont commencé un an plus tard et duré neuf mois. Et il y en aura encore puisque le quatuor compte aménager l’ancien corps de ferme, à rue, en quatre lofts et deux appartements.
Gratuit cette semaine
En attendant, l'occupation des terrains de padel a commencé… ce mardi. Et les cours de la "Planet Padel Academy", pour enfants et adultes, débuteront en janvier. Le complexe sera ouvert toute l'année et on pourra jouer invariablement dehors ou dedans, en fonction de ses envies… et de la météo. Avec ses neuf terrains, le club a en tout cas la capacité d'enregistrer 400 à 500 membres. Son équipement complet (dont un parking extérieur de 60 places) et sa position centrale, en bordure d'autoroute et sans vraiment de concurrence dans les alentours, "il y a deux terrains à Engis et sinon, il faut aller jusqu'à Grâce-Hollogne", devraient forcément jouer en sa faveur. Deux arguments qui devraient aussi permettre, à terme, d'organiser là des tournois, même d'envergure internationale.
Pour le lancement du projet et le faire connaître, l'occupation des terrains, cette semaine, est exceptionnellement gratuite. Il suffit pour ça de réserver un créneau via le site internet de Planet Padel (www.planetpadel.be) ou, mieux, via l'application "Planet Padel" disponible sur toutes les plateformes. "En temps normal, on pourra réserver par tranche de 1 heure, 1 h 30 ou 2 heures, précise Jérôme Peeters. Ce sera 24€ de l'heure en extérieur et de 32 à 36€ de l'heure en intérieur selon la plage horaire choisie. Ce sont des prix classiques, comme ça se fait en province de Liège. Et il y a bien sûr des formules d'abonnements possibles."
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Quel est le montant global de cet investissement privé? "C'est quand même un peu de sous", sourit Steve Darcis qui envisage d'être très fréquemment sur place, mais qui conservera bien son poste de "responsable pro" du centre de formation de l'Association Francophone de Tennis à Mons (AFT). "En tout cas, je crois fermement au développement du padel en Belgique. À terme, ça va devenir le deuxième sport de raquette", avance "Mister Coupe Davis".
Actuellement, il y aurait environ 6 000 licenciés de padel en Wallonie et à Bruxelles, répartis dans 80 clubs. Gros hic toutefois: un conflit vient d’éclater entre l’AFT et l’AFP (Association Francophone de Padel). Si le Conseil supérieur des sports vient officiellement de reconnaître l’AFT comme gestionnaire du padel en Communauté Wallonie-Bruxelles, cette guerre interne pourrait freiner l’évolution de la discipline chez nous. D’ici deux ans, l’AFT vise les 25 000 licenciés de padel. Si c’est le cas, ce sport hyperpopulaire en Espagne rencontrera alors la prédiction de Steve Darcis. À titre d’information, on compte actuellement en Wallonie et à Bruxelles 16 000 licenciés pour le tennis de table, 10 380 pour le badminton, et 1 160 pour le squash. Très en vogue dans les années 80-90, ce dernier sport a depuis perdu 75% de ses pratiquants sur l’ensemble de la Belgique.