Renaud Jamoul réalise son rêve de gosse
Quinze ans après son seul et unique podium sur l’épreuve hutoise, le Hannutois a enfin tapé dans le mille. Un succès qui lui tient évidemment à cœur.
Publié le 07-11-2021 à 18h37
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La treizième aura donc été la bonne pour Renaud Jamoul. Présent au Rallye du Condroz presque sans discontinuer depuis 2003, le plus souvent aux côtés d’un pilote capable de jouer la gagne, le Hannutois n’avait jamais eu l’honneur de monter sur la première marche du podium. Cinquième, deuxième, huitième, septième, il était souvent passé à côté du Graal, la faute à une certaine malchance puisqu’il n’était jamais allé au bout lors de ses dernières participations.
Il aura donc fallu qu'il s'installe à la droite de Stéphane Lefebvre pour voir l'ancien partenaire d'Adrien Fourmaux enfin remporter ce rallye sur lequel il est né ou presque. "Évidemment, ça me fait énormément plaisir d'autant plus que je ne l'avais jamais gagné, abonde le copilote de 37 ans. C'est un rallye qui me tient à cœur, c'est sûr. J'y ai travaillé en étant petit et mon papa fait d'ailleurs partie de l'organisation. "
Un succès d'autant plus beau qu'il a été acquis après une lutte à couteaux tirés face aux trois autres équipages qui se jouent le titre au championnat de Belgique. "Cette bagarre prouve que le niveau du championnat est relevé, c'était très sympa, analyse Renaud Jamoul. Je préfère d'ailleurs décrocher une victoire comme celle-ci qu'un succès facile, sans concurrence. Ici, il y avait de fameux adversaires. Jusqu'à la dernière spéciale, on savait ce qu'on avait à faire et on a fait ce qu'il fallait pour gagner. On l'emporte dans des conditions de folie, c'est vraiment top. "
Et ce, alors que c'était la toute première épreuve que Lefebvre et Jamoul disputaient ensemble. "Mais l'entente était simplement parfaite, je pense que Steph peut vous le dire aussi, abonde le Hannutois, qui n'oublie pas non plus d'avoir un mot pour toute l'équipe DG Sport. Une équipe qui a fait un super boulot. La course a été difficile, les conditions ont changé tout le temps, ce n'était pas un Condroz facile. Le choix des pneus était également compliqué et nous avons effectué des changements jusqu'à la dernière spéciale. Ce n'est pas simple, mais ça fait partie du job."
S'il ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait dans le monde du rallye, Renaud Jamoul avait en tout cas des plans biens précis pour sa soirée de dimanche. "Je pense simplement que je vais fêter cette victoire. C'est normal, non? Un succès comme cela, ça se fête, c'est sûr. Je veux vraiment profiter de cette victoire, c'est le principal. Je ne vais pas commencer à réfléchir à demain." Une philosophie qui l'a toujours mené les sommets. Pourquoi en changer alors?
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