Vincent Hurard : « Verviers est en pleine construction »

«Ce n'était pas évident mais on s'y attendait. Je trouve qu'Hombourg a refusé le jeu durant toute la première mi-temps» explique-t-il. «Et malgré ça, on arrive à se créer une toute grosse occasion qui aurait pu changer la suite de la rencontre. En fin de partie, ils ont pris le dessus et on a eu dur.»

Pour l’ami Vincent, ce retour à Verviers – il était de l’épopée qui a mené les Lainiers en P2 via le tour final – sonnait comme une évidence.

«J'ai passé deux années à Amblève et c'était magnifique», s'empresse-t-il de préciser. «Cette période, je ne l'oublierai jamais. Mais avec le travail et les trajets, c'était pesant. Je suis revenu à Verviers car le club m'a toujours attiré. Puis il y avait le challenge sportif et la présence de mon ami Julien André avec qui je voulais rejouer. Malheureusement, ses problèmes de genou l'ont obligé à arrêter.»

«Un coach très lucide»

Malgré le nul de ce week-end, le RCS Verviers nouvelle version est toujours bien installé dans le top 3. Pour le capitaine des Béliers, le bilan de ce début de saison est positif.

«Je trouve qu'il est même très positif. Il ne faut pas oublier que nous sommes en pleine construction. Il y a certes des noms mais une équipe ne se fait pas ainsi. Beaucoup de joueurs ont changé et il faut que tout se mette en place. Pour ça, on peut compter sur un coach (Patrick Tamburrini) qui connaît le foot, amène toute son expérience et est très lucide. Il est fort exigeant mais c'est ce qu'il faut pour progresser. Cette saison, il y a quelque chose à faire si on reste dans cette bonne dynamique», conclut-il.