Petitpre: «Ce match nul est de ma faute»
Pas de but et deux grosses occasions ratées. Arnaud Petitpre plaidait coupable pour ce nul vierge face à Geer.
Publié le 11-10-2021 à 11h05
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Non, on ne tuera pas l’attaque de Jehay. Même si elle n’a marqué que trois buts en 7 rencontres de championnat. Même si, il faut être objectif, elle explique sans doute pour une bonne part le classement des Jaune et Noir au soir de ce nul face à Geer. On ne tuera pas l’attaque de Jehau car Petitpre, Boccacin et consorts n’ont justement pas besoin de ça.
Certes, une fois de plus, les deux joueurs les plus offensifs sur l'échiquier de Marler ont tout raté. Entre malchance et maladresse, le cœur des avants jehaytois balance. Mais on a le sentiment que quand ça viendra, ça viendra. «Oui, mais en attendant, je morfle, souriait Arnaud Petitpre. Je fais comme un blocage. à l'entraînement, je peux vous garantir que je les mets toutes. Mais en match, c'est plus compliqué. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute que je me précipite un peu. Sans doute que je veux trop bien faire, aller trop vite. Et du coup… »
Et du coup, deux grosses occasions ratées plus tard face à Geer, c'est 0-0 et Jehay perd deux nouveaux points alors que dans le jeu, les locaux avaient clairement pris l'ascendant. « Je suis bien conscient que j'ai eu la clé du match entre mes pieds, pestait l'avant qui n'a pas encore trouvé le chemin des filets depuis le début de la saison. Oui, ce nul est pour moi. Et pour personne d'autre. D'ailleurs, si mes coéquipiers me font la tête, je peux les comprendre. Regardez mon deuxième duel avec le portier adverse. Je tente le lob alors qu'en fait, un simple plat du pied ou intérieur aurait suffi. Mais c'est comme ça. Je mange mon pain noir. Je suis certain, au risque de me répéter, que quand ça va venir, ça va venir. En attendant, je bosse…»
Personne d'ailleurs au club ne remet la mentalité du secteur offensif jehaytois en question. «Non, ils se battent comme des fous pendant la semaine et ok, ils ne marquent pas facilement en match, mais ils se donnent à fond et mangent un boulot dingue, insistait Bertrand Marler. Donc, non, il ne faut pas leur en vouloir. Je fais avec mon noyau et, vous savez quoi?, non je ne voudrais pas d'autres joueurs sous mes ordres. Ceux-là sont très bien. Il leur manque juste le déclic.» Un déclic qui se fait attendre mais qui fera de Jehay une vraie équipe de P1.