Volley-ball: Océane Reul et Maurine Renard (Tchalou) veulent «faire mieux que l’année passée»
Océane Reul (Thimister) et Maurine Renard (Theux) entament leur saison ce samedi, sous les couleurs de Tchalou, face à VDK Gand.
Publié le 01-10-2021 à 11h31
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Plus haut niveau du volley-ball féminin belge, la Ligue reprend ses droits en ce premier week-end d'octobre. Les ex-Aubeloises Maurine Renard et Océance Reul sont ainsi dans les starting-blocks alors que leur formation, Tchalou, reçoit VDK Gent samedi (18 h 30). «Une équipe qui prétend jouer le titre: ce sera donc un gros morceau pour nous», commente Maurine Renard.
À l'image de ses équipières, la Theutoise espère que la saison qui débute leur réussira davantage – elles n'avaient remporté qu'un match, se classant dernières. «Comme toutes dans l'équipe, je suis prête et motivée. Nous sortons d'une grosse préparation, pendant laquelle nous avons bossé dur et de manière différente que la fois précédente. Nous ne nous sommes pas fixées d'objectif précis, mais il est indéniable que nous voulons faire mieux que l'année passée. Car, en tant que sportives, nous n'aimons évidemment pas cette dernère place.»
Retrouver une salle pleine
Les astres ne s'étaient pas alignés, en 2020-2021, pour les filles de Tchalou. En atteste la blessure subie d'entrée par une des joueuses cadre du groupe. Au fil des week-ends, la situation provoquée par la crise sanitaire du covid-19 ne les a en outre pas servi. «Tchalou a l'habitude d'avoir une petite salle bien remplie. Là, nous n'avions jamais de public, hormis quelques photographes et journalistes. C'était répétitif. Et ça ressemblait à des entraînements. Nous n'avons jamais vraiment senti d'adrénaline»,

souligne Maurine Renard, qui, en parallèle du volley, termine son bachelier en coaching sportif tout en bossant comme esthéticienne. «Ce sera chouette de retrouver – ou, pour celles qui étaient nouvelles comme Maurine et moi, simplement de découvrir – la Shape'N Go Arena pleine», enchaîne Océane Reul, secrétaire dans une société privée. «Cela peut changer la physionomie d'un match. En espérant que le pass sanitaire ne va pas trop compliquer les choses.»
Le coronavirus, s'il fait toujours partie de notre quotidien, ne bouleverse plus les us et coutumes de Tchalou (club basé dans la ville de Chapelle-lez-Herlaimont). «En préparation, nous devions rester du même côté du terrain, sans changer comme en temps normal. Mais aujourd'hui, il n'y a plus vraiment de règle précise. Nous mettons juste notre masque au moment d'arriver dans la salle. Au sein du groupe, nous sommes désormais toutes vaccinées et vivons donc normalement», explique enfin Maurine Renard.

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