Pierre de Froidmont ne sera pas aux JO
Malgré sa bonne performance en Coupe du monde, le Theutois ne sera pas le représentant belge engagé en VTT cross-country.
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Publié le 19-05-2021 à 16h19
Dimanche, engagé sur la manche de Coupe du monde de Nove Mesto (République Tchèque), Pierre de Froidmont a réalisé une performance rare pour le VTT wallon. En se classant 25e, il a même signé le meilleur résultat de la structure BH-Wallonie (auparavant Merida-Wallonie). En outre, le Theutois s’est offert le luxe de se classer devant le Genkois Jens Schuermans, son principal concurrent dans la course aux Jeux Olympiques puisqu’un seul ticket est octroyé à la Belgique pour l’épreuve XCO. De quoi entrevoir une sélection pour Tokyo?
Certains pouvaient le penser, mais l'espoir fut de courte durée: mardi, une importante réunion a (déjà) scellé le choix de la fédération: ce sera Jens Schuermans. «Ils ont pris en compte un cumul de points sur les saisons 2019, 2020 et 2021. Leur choix est donc logique. D'autant plus que Jens a plus d'expérience, a déjà participé aux Jeux (NDLR: en 2016). Je n'aurais pas pu faire grand-chose de plus, personnellement. En 2019, Jens a fait top 10 en Coupe du monde, plusieurs fois top 20, est multiple champion de Belgique. Il est clairement notre meilleure chance. Je ne suis donc pas vraiment déçu, même si sur le week-end dernier, tu peux te dire que tu aurais été légitime aussi», nous confie Pierre de Froidmont.
Pour le cyclisme wallon, une participation aux JO aurait également été une belle vitrine. Mais le double vainqueur de l'Ardennes Trophy (65 km), dans son jardin, a déjà dans un coin de sa tête les Jeux de Paris, prévus dans trois ans. «Nous y serons vite. J'aurai 28 ans, en pleine maturité, je ne serai plus le même coureur. Je ne sais pas exactement où j'en serai d'ici-là… mais j'y pense, oui. Et finalement, à choisir, je préfère Paris: des vrais JO avec du public, sans devoir se faire tester tous les jours (rires).»
À plus court terme, soit en 2021, c'est maintenant vers les prochaines Coupes du monde que son regard se tourne. Ainsi que le championnat d'Europe (Serbie), pour lequel sa 25e place le qualifie… et puis les championnats du monde? Un second top 30 lui assurerait une participation à ces derniers. «Je pense que c'est justement faisable de le réussir en Serbie. Être aux Mondiaux, ça devrait le faire.»
Sur les autres Coupes du monde (prochains rendez-vous en Autriche puis en France au début de l'été), il espère réitérer la performance tchèque, voire «me rapprocher encore, en fonction des conditions, sur un circuit qui grimpe bien».
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