Les «Kenyans Blancs» de Malonne
Chaque dimanche, direction le bois de la Vecquée, pour des centaines d’athlètes. Parmi eux, un petit groupe, qui s’appelle désormais les «Kenyans blancs».
Publié le 03-05-2021 à 06h00
Il y a un an naissent les «Kenyans Blancs». Cette bande d’amis, de partenaires d’entraînement, de copains qui se tirent la bourre, trouve, dans le bois de la Vecquée, à Malonne, son terrain de jeu. Mais pourquoi Kenyans Blancs?
« On s'appelle comme cela entre nous tout simplement car on s'entraîne comme des Kenyans. On cherche la performance, tout cela avec un esprit d'équipe, mais également un esprit de compétiteurs. On se tire la bourre, on se fait mal, mais on progresse, ensemble», raconte celui qui est à la tête de la création du groupe, Olivier Mleczko.
Un groupe qui grandit petit à petit
L’athlète de Flawinne n’est plus à présenter. Dans le milieu de la course à pied depuis trente ans, il suit les entraînements de Fernand Brasseur. Les manches du Challenge de la Ville de Namur n’ont plus de secret pour lui. Les épreuves renommées telles que la Portelette, la Corrida de Gerpinnes et celle de Dinant, ou encore l’Ardennaise sont des courses de référence pour celui qui vient de fêter ses cinquante ans.
« Je m'entraîne dans le bois de Malonne depuis quinze ans. Au départ, en solo. Jean-Pierre Roncalli et Étienne Pierre viennent ensuite me rejoindre. Ils font les mêmes entraînements que moi. Puis, c'est au tour de Benoît Grandjean de m'accompagner, jusqu'à trois fois par semaine, parfois aussi sur le halage. Aujourd'hui, nous sommes une dizaine. Depuis l'an denier, le confinement et l'absence de compétition nous a réunis», continue Oli. Françoise Jouniaux, Lionel Zarro, Michaël Gillard, Fabrice Hastir, Nathan de Bilderling ou encore Martin Clobert rejoignent le groupe depuis plusieurs mois. Les entraînements sont durs, costauds, et c'est Olivier, le chef d'orchestre du groupe. Il propose l'entraînement, et les autres tentent de le suivre. Pas si simple…
Toujours ensemble
« L'hiver, l'été, qu'il fasse chaud, froid, qu'il pleuve, on est là. C'est une ambiance de groupe, cela nous motive. Ces trois dernières semaines, les autres n'étaient pas disponibles. Je m'entraîne seul, mais ce n'est pas évident. C'est moins agréable. C'est certain, nous n'avons pas tous le même niveau, mais nous faisons l'échauffement et le retour au calme ensemble. Le gros de la séance, c'est un peu comme chacun le sent. On adapte en fonction de sa forme, de ses objectifs, de son niveau», ajoute encore le chef d'orchestre du groupe.
D’autant que les athlètes ne proviennent pas tous des mêmes disciplines. Certains sont joggeurs, comme Olivier, spécialiste des cinq, dix kilomètres ou semi-marathon, Fabrice ou encore Françoise, d’autres triathlètes comme Lionel, Michaël, Benoît, et Nathan ou encore marathoniens, comme Martin, qui prépare les Jeux Paralympiques, mais tous s’y retrouvent, au final.