Adrián Murcia: «Je ne vais pas à Freylange pour me balader»
Freylange tient son gardien pour la saison prochaine. Et pas n’importe lequel: l’ancien Bertrigeois et Virtonais Adrián Murcia (Sprimont).
Publié le 22-04-2021 à 06h00
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Adrián Murcia, le mois dernier, saviez-vous situer Freylange sur une carte?
Oui, bien sûr. J’ai des amis en province de Luxembourg et je connais presque chaque club de P1 et de D2 ou D3 amateurs. Je sais que l’année passée, un petit jeune de Virton (Wesley Ajavon) s’est mis en évidence à Freylange et qu’il est parti à Habay. J’ai gardé de très bons contacts avec des anciens joueurs de Bertrix (2017-2018), comme Lefort, Warlomont, Molinari ou Fabian Hamel. Ce n’est pas comme si je débarquais dans l’inconnu.
Vous n’aviez pas envie de rester à Sprimont, ambitieux en D3 amateurs?
L’équipe est très bonne et il y a un bon projet. Le club a mis les moyens. Mais beaucoup de joueurs, qui étaient fort proches de moi, sont partis. Et au vu de ma situation personnelle, je préférais me lancer un nouveau challenge. Je ne voulais pas faire la saison de trop là-bas.
Vous avez reçu d’autres propositions?
J’ai eu sept ou huit propositions (une pour la D1 amateurs, trois pour la D2, deux ou trois pour la D3 et deux en provinciale) et j’ai choisi celle qui me convenait le mieux.
Je suis le coordinateur de l’école des gardiens à Sprimont. J’entraîne tous les gardiens des équipes de jeunes du club. Et je travaille dans deux académies pour gardiens, à Liège. À côté de cela, je n’ai plus le temps pour cinq séances d’entraînement par semaine en soirée. Je m’entraîne, de toute façon, en journée tous les jours. À Freylange, deux entraînements sont prévus par semaine. Le jeudi, je participerai à la séance avec l’équipe. Et je ferai un entraînement de gardiens, à un horaire à définir, qui arrangera l’entraîneur.
J’espère montrer mon niveau et montrer au club qu’il a fait le bon choix. Moi, j’en suis sûr.
Qu’est-ce qui vous tente dans ce nouveau challenge à Freylange?
Je voulais une équipe avec de l’ambition. Le club grandit et a pour objectif le Top 5. Il a un projet intéressant sur plusieurs années. Je connais un peu des joueurs qui ont signé à Libramont et à Arlon. Je pense qu’avec ce que je peux amener au groupe, une mentalité un peu professionnelle, on pourra lutter avec ces équipes-là. Je ne vais pas à Freylange pour me balader, mais pour apporter mon expérience au groupe et aider l’équipe à se battre pour le titre.
À Freylange, on compte évidemment sur vous pour gagner des points…
Je donnerai le meilleur de moi-même. Cela met la pression, mais ça me plaît. J’espère montrer mon niveau et montrer au club qu’il a fait le bon choix. Moi, j’en suis sûr.
Vous avez déjà évolué en provinciale?
Non, pas jusqu’à présent. J’ai vu des matches, je connais des joueurs. Je ne pense pas que ça change beaucoup, cela reste du foot. C’est un bon niveau. J’ai hâte de commencer.
Arlon, ce n’est pas trop loin de la maison (Liège)?
Non. Franchement, ça ne m’embête pas. C’est 120 km, une petite heure et quart ou vingt, deux fois par semaine, plus le match. Pendant une demi-année à Bertrix, j’ai déjà fait les trajets. Je suis habitué de faire la route depuis que je suis tout petit. Et en Espagne, les distances sont plus longues.
Quels souvenirs gardez-vous de la province de Luxembourg?
Je n’ai que de bons souvenirs, à Bertrix et à Virton. J’ai gardé beaucoup d’amis. À Virton (NDLR: derrière Anthony Morris et Geordan Dupire en 2018-2019), j’ai joué pendant presque toute l’année avec la réserve. Mais on a bien travaillé et j’avais de bonnes relations avec les coaches des jeunes, les gens du club, des bénévoles. Je me suis toujours bien senti partout. Tout le monde m’a bien accueilli. Même la presse. D’ailleurs, tout cela m’a poussé à accepter la proposition de Freylange.