Louis Vervaeke: «Je me suis bien amusé!»
Louis Vervaeke a été un des grands animateurs de la Flèche Wallonne, avec une longue échappée, sur ses routes d’entraînement.
Publié le 21-04-2021 à 17h39
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Alors que de nombreux visages sont toujours marqués par la douleur de l’effort au sommet du Mur de Huy, celui de Louis Vervaeke est radieux. Il n’a pas gagné, il s’est classé soixante-quatrième, à un peu plus de deux minutes du champion du monde Julian Alaphilippe, mais le coureur installé à Marneffe a passé une belle journée, sur ses routes d’entraînement. Il a quasiment fait toute la course à l’avant, en échappée, dans un groupe de huit coureurs en compagnie de l’Américain Alex Howes, du Néerlandais Maurits Lammertink, des Italiens Simone Velasco et Diego Rosa et des Belges Julian Mertens, Sander Armée et du grimpeur de Landenne Sylvain Moniquet.
«J'ai vraiment passé une belle journée», commente le coureur de la formation Alpecin-Fenix. «Ce n'était pas mon premier objectif d'aller dans l'échappée matinale. Mais j'ai d'abord vu un groupe de cinq coureurs partir et ensuite, d'autres gars ont attaqué. Comme il n'y avait pas de représentant de ma formation dans ces fuyards, je me suis dit qu'il fallait qu'on y soit représentés et je suis sorti à mon tour.»
Louis Vervaeke était un des plus costauds de ce groupe, qui, dans le final de la course, après les deux premières ascensions du Mur de Huy, ne comptait plus que la moitié de ses éléments, avec Lammertink, Armée et son copain et compagnon d'entraînement Sylvain Moniquet. «Nous avons bien roulé, nous avons perdu peu de temps entre les deux premiers passages au Mur de Huy, et j'ai vraiment espéré aller loin en tête de course», décrit encore Louis Vervaeke, repris dans la montée du Chemin des Gueuses, à dix kilomètres de l'arrivée. «Mais c'est difficile de résister au retour du peloton sur cette course. Je reste satisfait. Je me suis bien amusé. C'était assez rigolo d'être avec Sylvain Moniquet à l'avant. On se faisait des petites blagues. Comme: «ne va pas trop vite dans cette montée, tu vas me prendre mon KOM (NdlR: record d'ascension sur les côtes sur l'application Strava). C'était chouette.»
Tout comme le fait de voir son prénom inscrit un peu partout sur les routes. «Ma famille et ma belle famille ont vraiment fait de beaux efforts pour me motiver», ajoute-t-il. «Cette course a toujours été importante pour la famille d'Astrid. C'était donc spécial et cool que je sois à l'avant.»