Sport et plaisir: le Limbourgeois Antoine Fyon guide vos sorties à vélo
Le Limbourgeois Antoine Fyon accompagne tous ceux qui le souhaitent lors de sorties cyclistes dans sa région.
Publié le 27-03-2021 à 07h04
«Je voulais communiquer le plaisir que je prends sur le vélo.» En 2020, Antoine Fyon a lancé Bike Smile, son activité sur deux roues. Juriste de profession, natif de Charleroi aujourd'hui installé à Dolhain (Limbourg) avec sa femme et ses enfants, il propose un concept simple: organiser et mener des sorties cyclistes. En s'adaptant, toujours, à son public. «En fonction de la demande, la sortie sera plus sportive ou vraiment axée sur la découverte et le plaisir», précise ce dernier.
Alors qu'il vient de sortir un agenda d'événements (www.bikesmile.be) pour ceux qui souhaitent, un jour, se joindre à d'autres, Antoine Fyon a donné rendez-vous à l'entrée du bois de la Louveterie, sur les hauteurs de sa commune. Son VTT attendant d'entrer en action, il se souvient des prémices de l'aventure, à laquelle il n'était pas forcément destiné.
Électrique, à la base
«Je n'ai jamais ni participé à des compétitions, ni fait partie d'un club. Le vélo, pour moi, est arrivé comme une véritable bulle d'air.» À un moment de sa vie où le besoin s'en est fait ressentir. «Je bossais tout le temps. Ça a craqué. Un ami m'a alors proposé d'utiliser son vélo électrique, car il ne s'en servait pas. Je l'ai fait, vu que je n'avais du coup pas besoin de m'entraîner pour rouler. Tous les week-ends. Puis je suis parti trois jours en Auvergne (France). Là, dans un col, je me suis rendu compte que l'électrique n'est quand même pas l'idéal quand vous êtes en montagne. Je me suis mis au VTT classique.»
Au fil du temps, son amour pour la petite reine grandit. Jusqu'au jour où il décide de créer Bike Smile, après avoir passé des heures à tester un maximum de chemins – y compris des passages non repris sur son GPS. «En Wallonie, ce type de service n'existe pas. Alors que nous avons plein de superbes coins! J'adore rouler dans ma région.»
Sa philosophie: le vélo pour tous. «Je ne fixe jamais de timing, de dénivelé à atteindre. Cela dépend des gens. Souvent, la sortie évolue: s'ils en ont assez, on peut s'arrêter plus tôt, ou prolonger s'ils sont chauds.»
Aujourd’hui, des cyclistes de l’arrondissement de Verviers s’inscrivent à ses sorties. Beaucoup de Bruxellois et Louvanistes font, aussi, appel à ses connaissances.
S'il officie seul, son rêve serait de développer l'offre. «Avec cinq, dix, vingt autres guides à travers la Wallonie. Que les intéressés en aient toujours un facile à trouver où ils aimeraient rouler.»