Delférière: «La seule incertitude portait sur le montant octroyé»
Le président de l’ACFF s’est dit «très étonné» de toutes les réactions des clubs. Il était en pourparlers avec la ministre.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
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La ministre des Sports, Valérie Glatigny, a donc décidé de revoir sa position et d'octroyer aux clubs labellisés les subsides prévus pour la saison 2019-20.
Questionné à ce sujet jeudi soir, David Delférière, le président de l'ACFF (Association des clubs francophones), a déclaré, pour sa part, qu'il «n'a jamais été question que ce budget ne soit pas octroyé. Certes, il y avait des retards liés à la crise sanitaire, mais nous étions en pourparlers avec la ministre depuis plusieurs semaines et la seule incertitude portait sur le montant octroyé. Allait-il être raboté ou égal à celui de la saison précédente? J'ai été très étonné de voir toutes ces réactions pour une information qui n'était pas exacte.»
Comme on peut s’étonner des propos du président de l’ACFF puisque la déclaration initiale de la ministre semblait bien trahir son intention de supprimer ces subsides.
«J’ose croire que les clubs ne font pas ça uniquement pour recevoir 5 000 ou 10 000€»
Soit. Si on a désormais la certitude que ces subsides seront versés pour la saison dernière, il apparaît tout aussi évident que leur suppression est envisagée pour la suite. Ce que David Delférière ne démentit pas. «Il s'agit d'un budget annuel et non structurel, rappelle-t-il. Et chaque année, c'est une question qu'on se pose car la suppression ou le maintien de ce budget a forcément une influence sur notre travail. Si le budget disparaît, des clubs vont-ils abandonner cette idée de décrocher le label? C'est probable, mais j'ose croire tout de même que les clubs ne font pas ça uniquement pour recevoir 5 000 ou 10 000€ en plus et que leur budget n'est pas influencé par ce montant qui leur est octroyé. Même si, évidemment, on se réjouit qu'ils puissent les recevoir.»
Pas sûr cependant que ces propos seront partagés par des clubs à petit budget. Ni que la ministre ne sera pas encouragée, via diverses interpellations, à reconsidérer la question dans les prochaines semaines.
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