Un air de derby verviétois à Jaraco LV Limburg – Tchalou: l’Avenir Verviers y était (photos & vidéo)
Samedi, le Jaraco Limburg recevait Tchalou. Six joueuses de l’arrondissement de Verviers (Charline Humblet, Maureen Humblet, Océane Reul, Maurine Renard, Charlotte Krenicky, Baska Krenicka) ont pris part à ce match particulier.
Publié le 15-02-2021 à 16h23
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Ces dernières saisons, la Ligue Dames (le plus haut niveau national) accueille de plus en plus de joueuses ayant évolué en région verviétoise. Les dirigeants de Thimister, Aubel ou encore Theux ont donc l’occasion de suivre le parcours de leurs (ex-)pépites au sein de l’élite nationale.
Ce samedi, l’Alpha Hall de Genk réunissait toutes les représentantes verviétoises de Ligue Dames. L’Avenir Verviers y était, puisque pas moins de six joueuses passées par notre arrondissement se retrouvaient pour disputer une rencontre très attendue par les volleyeurs régionaux.
D’un côté, Charline et Maureen Humblet (centrale et libéro), mais aussi Baska Krenicka et Charlotte Krenicky (passeuses) évoluaient à domicile, pour le compte du Jaraco LVL Limburg. De l’autre, Maurine Renard (ailière) et Océane Reul (libero) défendaient les couleurs de Tchalou (Hainaut). Au moment de se retrouver, un sentiment particulier a envahi la plupart de ces joueuses, dont certaines ont noué de véritables liens d’amitié au fil des ans.
En évoluant en Ligue, on connaît un peu moins de joueuses. Donc ça fait du bien de retrouver des têtes connues…
«Océane, c'est vraiment comme une grande sœur», lance d'emblée Maureen Humblet. «On se côtoie très souvent en dehors du volley, et je la connais depuis toujours, ou presque, puisque mon papa (NDLR: Éric Humblet) la coachait déjà quand elle avait cinq ans.»
Même son de cloche du côté de la Theutoise Maurine Renard.
«Le volley est un sport familial, et c’est pour ça qu’on le pratique, à la base. En évoluant en Ligue, on connaît un peu moins de joueuses puisque beaucoup sont étrangères. Donc ça fait du bien de retrouver des têtes connues.»

Un match à sens unique
Outre la joie de se retrouver, il y avait surtout 3 points à remporter, ce samedi. Et les Limbourgeoises n'ont pas fait dans la dentelle en s'imposant sèchement 3 sets à 0. Les quelques observateurs l'ont compris rapidement: le match n'allait pas durer longtemps, tant l'équipe locale a dominé les échanges. «On n'a pas su appliquer ce qu'on a travaillé durant la semaine», pestait la libéro Océane Reul, forcément déçue de la prestation collective.
Du côté des hôtes, on savoure, mais en jetant déjà un œil sur le match retour. «On sait qu'elles ont des qualités et que ce sera plus difficile chez elles, prévient Charlotte Krenicky. Aujourd'hui, on a fait un match plein, en servant très bien tout en limitant les fautes.» Simplement. Avec efficacité.

Aux points perdus, 4 unités seulement les séparent de la 1re position. Mais dans les prochaines semaines, aucun accident de parcours ne sera toléré. Les échéances arrivent, avec une double confrontation face à Charleroi (5e ), entrecoupé d’un match au sommet à Gand (2e ), pour finalement retrouver Oudegem (3e ) qui les avaient surprises lors de la journée inaugurale (3-1). Un programme démentiel qui aura pour intérêt de de jauger si les objectifs des Limbourgeoises doivent être revus à la baisse ou si, au contraire, elles sont armées pour titiller les sommets



ADAPTATION
Scène étonnante lors de la montée de Maurine Renard au 3 set. Celle qui a souvent évolué à l'aile et à l'opposé a pris le rôle de passeuse. Un poste inhabituel pour celle qui a dû rapidement trouver ses marques. «J'ai un peu travaillé à cette place en début de saison, mais cela fait un moment que ce n'est plus le cas. Quoi qu'il en soit, je suis toujours prête à aider l'équipe», a souligné la Theutoise.
LIVE
Le volley belge ne déroge évidemment pas à la règle. Si les équipes de première division peuvent poursuivre leur route en championnat (au contraire des autres divisions, suspendues), les rencontres se déroulent à huis clos. Pour compenser, et ainsi permettre à ce sport de bénéficier d’une certaine couverture médiatique, Volley Belgium a décidé de mettre en place un système de rencontres en live. Via Facebook, il est donc possible de suivre les rencontres en direct. De quoi compenser quelque peu l’absence de sport. Une bien maigre consolation.