Arrêt du sport suite au Covid: quid de vos cotisations?
La pandémie a imposé une mise à l’arrêt de la plupart des activités sportives. Mais qu’en est-il des cotisations sportives? Pour la plupart, le bon à valoir est privilégié par rapport à un remboursement. Du football au basket et au hockey en passant par le cyclisme, on fait le point.
Publié le 10-02-2021 à 07h01
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À Jodoigne: «Rembourser la cotisation? Impossible»

À la RAS Jodoigne, seuls trois parents dont les enfants jouent en U 9 ont interrogé les dirigeants du club au sujet des cotisations. Autant dire que les parents semblent compréhensifs vis-à-vis de la situation compliquée que traverse le club. «Trois demandes de remboursement sur 250 jeunes, ce n'est pas énorme, observe Alain Maricq, le président des jeunes. La plupart des gens comprennent que le prix d'une cotisation doit se voir dans une globalité et pas des individualités.»
Dans cette idée, quand on divise l'ensemble des frais par le nombre de jeunes présents au club, les chiffres sont explicites: «Une saison "normale" à Jodoigne, sans Covid et avec les rentrées habituelles, coûte au club 398€ par enfant. Cela comprend les frais d'entraîneurs, le lavage des équipements (3 250€/saison), les frais de la Fédération (entre 25 et 30€/enfant), les collations (6 500€)… On demande comme cotisation 220€ pour le foot à 5, 250€ pour le foot à 8 et 280€ pour le foot à 11. On commence donc la saison avec un déficit de 35 700€ et on sait dès le départ que les bénévoles vont devoir travailler pour rentrer des sous dans la caisse, en sachant qu'en moyenne seulement 50% des parents dépensent et font vivre le club en participant à ses activités.»
2,10€ l’heure de foot
Alain Maricq va encore plus loin dans son raisonnement: «On a calculé qu'une saison normale représente environ 105 séances, que ce soit un match ou un entraînement qui dure en moyenne 1 h 15. Pour une cotisation de 220€, cela nous donne un coût de 2,10€ par heure de sport. Il est de 2,38€ pour une cotisation de 250€ et de 2,67€ pour une cotisation de 280€. Quand on compare avec une heure de tennis qui coûte 20€, d'équitation à 10€, de danse à 7,58€, d'escrime à 8,33€ ou de hockey entre 3,84€ et 6,83€, les gens ne peuvent pas estimer qu'ils paient trop cher leur cotisation au foot.»
Pour une saison particulière comme celle que nous vivons, le constat est différent. «Certains frais ne sont plus là mais d'autres persistent. Vu le déficit présent en début de saison, rembourser les cotisations ne sera pas d'actualité. C'est impossible. La saison prochaine, le prix des cotisations ne devrait pas varier. Par contre, on compte supprimer les collations lors des matches à l'extérieur ou encore proposer un pack plus light pour que les parents ne doivent pas ajouter 100€ au prix de leur cotisation.»
En attendant, il reste une saison à terminer. «Si la saison devait s'arrêter maintenant, on s'en sortirait tout juste. Si elle se prolonge, elle nous coûtera de l'argent. Les entraîneurs du foot à 11 ont déjà accepté de faire du bénévolat pour terminer la saison, comme on a mis sur pied la vente de cartes de soutien.»

Jean-Pierre Briké (président): «Nous avons proposé à une minorité de parents, qui étaient en difficulté, de pouvoir régler la cotisation endéans certains délais et de l'échelonner par tiers. Sinon, les parents n'ont rien réclamé en retour et on ne compte pas faire de remboursement. Il faut savoir que la cotisation chez nous est assez basse et que même si on a une aide de la Commune, il nous reste les frais fixes et on n'a qu'une réserve pour payer les entraîneurs. Ceux qui sont en ordre ne paieront que la moitié de la cotisation la saison prochaine. C'est plus gênant pour les adultes (le club n'a pas d'équipe au-delà des U12, NDLR) qui n'ont quasi-pas joué: on leur a enlevé la cotisation étant donné qu'on ne peut leur garantir aucune prime de match et que seul un pack leur est promis, et ils ne paieront qu'un tiers la saison prochaine.»

«On a fait tout ce que l'on était autorisé à faire, insiste Manu Jossart. On a assumé nos packs promis en début de saison, offert une veste comme cadeau de Saint-Nicolas à tous nos jeunes, des U 6 aux U 19, et on a continué à proposer un entraînement par semaine jusqu'aux U 13. Il faut aussi savoir que l'on a commencé les entraînements fin juillet, soit un mois plus tôt que d'habitude, et que l'on va sans doute prolonger la saison et les tournois jusqu'au mois de juin. Les parents sont bien conscients de la situation et nous n'avons pas eu de retours négatifs au niveau des cotisations. On va maintenant sonder les parents des différentes équipes lors d'une réunion constructive afin de voir la politique à aborder la saison prochaine, en sachant que proposer une cotisation nulle ne sera pas possible.»
«La cotisation pour une saison ne couvre pas tous les frais»
«On nous a demandé de verser 50€ pour la saison, ce qui me semble logique et correct.» Ce papa d'un jeune basketteur (de plus de 13 ans) actif au BC Genappe-Lothier s'est montré très satisfait de la décision prise par son club concernant le montant de la cotisation demandée pour cette saison blanche. (Lire la suite ci-dessous)

Comme d'autres clubs de la province, le BC Genappe-Lothier a bénéficié de la gratuité d'occupation de la salle, ce qui est une aide, mais qui est loin d'être suffisante pour compenser les pertes de rentrées habituelles. «La cotisation pour une saison ne couvre pas tous les frais, explique Yvan Slangen, secrétaire du Royal Castors Braine. Même si on a eu moins de frais cette saison, on n'a pas non plus eu les rentrées des activités de fin de saison dernière, ni celles de cette saison. On s'est retrouvé dans une situation préoccupante. On a dès lors souhaité privilégier la fidélité et ne pas opter pour un remboursement, mais offrir une déduction sur les cotisations des deux prochaines saisons pour les membres en ordre de cotisation, ce qui représente 70%. On va aussi offrir en compensation deux abonnements à chaque membre pour les matches de la D1 féminine.»
Très peu de personnes ont réagi négativement
Une initiative qui est plutôt bien passée dans le club brainois. «Très peu de personnes ont réagi négativement, confie le secrétaire. Il ne faut pas oublier non plus que certains parents ont pu bénéficier d'un remboursement en partie de leur mutuelle ou d'une déduction fiscale. On attend aussi de voir ce que la fédération compte nous ristourner, ce qui pourrait nous permettre de réduire les coûts pour le futur. On a aussi pris l'initiative d'organiser un stage au Carnaval pour les U12 au prix coûtant.»
Une cotisation réduite à Nivelles
Autre formule, celle d'une cotisation réduite, comme c'est le cas au Royal Nivelles Basket-ball. «En début de saison, on a demandé une petite partie de la cotisation, à savoir 100€ dans les catégories où ils s'entraînent deux fois par semaine, et 200€ pour ceux qui ont trois entraînements, explique le trésorier Claude Demonceau. Les U10 et U12, ayant joué quasi normalement, ont donné 100€ en plus. Et si vraiment rien ne reprend cette saison, on envisagera un bon à valoir pour la prochaine saison.»
À noter que le club de Nivelles s’est vu essuyer un refus de la Ville lorsqu’il l’a sollicitée pour une aide concernant la location de la salle de sport de la Dodaine, gérée par la Régie Communale Autonome.
Diminution des cotisations et bons à valoir
Le club de Rixensart a fait ses comptes: «Il en est ressorti que nous pouvions, sans trop nous mettre en danger, rembourser une partie de la cotisation de nos affiliés. Nous avons choisi de rembourser 40% de la cotisation. Si on ajoute à cela le remboursement de la mutuelle, certains seront remboursés de plus de 50%. Mais certains membres ont d'ores et déjà refusé le remboursement», explique le secrétaire Quentin Goffinet.

À Limal/Ottignies, les dirigeants ont allégé les cotisations: «Nous avons consenti deux réductions successives pour diminuer les cotisations de plus de 50% au total. Les personnes qui ont payé l'entièreté des cotisations bénéficieront donc d'un bon à valoir pour la saison prochaine de plus de 50%», explique Harry Mabille.
De son côté, Chaumont a opté pour un paiement de la cotisation en trois fois: «Nos affiliés ont payé un tiers du total de la cotisation. Nous en resterons là puisque la saison s'est arrêtée en octobre. La situation est donc très claire chez nous», signale Frédéric Schmitt, le secrétaire du club.
À Guibertin, on a opté pour un bon à valoir: «Nous avons fait un bon à valoir pour la saison 2021-2022 pour les deux tiers des cotisations. Il n'était pas possible de prévoir un remboursement», lance le secrétaire, Éric Davaux.
BW Nivelles va aussi réduire le montant des cotisations. «Nous n'avons pas encore fixé le montant de la réduction. Nous ne rembourserons pas, mais le trop-perçu sera déduit des cotisations de la saison prochaine», explique le président Francis Offermans.
Saison outdoor moins impactée, mais possibilité d’un bon à valoir
La situation est quelque peu spéciale en hockey où il n’y a pas de compétition en hiver à l’extérieur. La place est laissée à une saison spécifique en salle, mais qui n’est pas comprise dans la cotisation «outdoor».

Le deuxième confinement a donc moins impacté les clubs, de toute manière à l'arrêt de novembre à fin février. «C'est donc compliqué pour l'instant de savoir ce qu'on va faire, explique Xavier Huybrechs, co-fondateur et trésorier du Lynx Hockey Club à Ittre, qui compte 530 membres. On a perdu, jusqu'à présent, deux semaines, pas plus. Et les plus jeunes ont pu continuer un mois de plus et ont déjà repris cette année. Or, généralement, on ne redémarre la deuxième partie que fin février. On avait prévu de reprendre les entraînements pour les 13-18, malheureusement, la météo en a décidé autrement. Donc, ce qu'on organise pour l'instant et ce qui a été fait en novembre, c'est du bonus.»
Le club a également mis en œuvre des espaces pour permettre aux adultes (par 4 et toujours la même bulle) de s'entraîner. «Cela nous coûte de l'argent en termes d'organisation et on donne une location pour le terrain à l'usage, poursuit Xavier Huybrechs. On doit aussi reverser une partie de la cotisation à la fédération. Mais si tout est à l'arrêt jusqu'au mois de mai, on trouvera une solution pour les membres. Ce serait probablement sous la forme d'un bon à valoir pour la prochaine saison, parce que c'est impossible de rembourser au prorata de ce que chaque membre a joué. Je suis bénévole et je ne tiens pas à passer quatre jours à faire des calculs… Il faut savoir qu'on n'a pas augmenté la cotisation cette année et qu'il n'y aura probablement pas d'augmentation la saison prochaine non plus.»
Cotisation conforme aux prestations
Le Waterloo Natation a adapté ses cotisations. «À l'école de natation, l'interruption a été de deux ou trois mois, explique Benoît Marenne, trésorier du club. Nous avons fait payer les cotisations en deux fois. Lors du deuxième paiement, nous déduisons le montant correspondant à l'interruption. Ceux qui avaient payé l'entièreté de la cotisation annuelle en début de saison, ont été remboursés s'ils l'ont demandé.»
Pour les nageurs de compétition, les interruptions ont été moins longues. «Dès que les piscines étaient ouvertes, ils ont pu s'entraîner dans le public. Ils auront, eux, un rabais sur la cotisation de manière à ce que celle-ci respecte au mieux les périodes d'activités. Lors du premier confinement, nous n'avions pas pu consentir de réduction, mais l'interruption était tombée plus tard dans la saison.»
«Aucune demande de remboursement à ce jour»
L’athlétisme a eu la particularité et la chance d’être moins impacté que les autres disciplines. Les clubs sont parvenus à maintenir certains entraînements. Pour les deux principaux clubs du Brabant wallon, le CABW à Nivelles et l’USBW à Braine-l’Alleud, la question d’un remboursement partiel s’est posée. La politique concernant ces cotisations va être semblable, pour les deux clubs, d’autant plus que pour le moment, aucune demande de remboursement de cotisation n’est arrivée sur la table des comités respectifs.

Côté nivellois, c’est principalement le remboursement des stages annulés qui a posé question. Finalement, le président du CABW, Noël Levêque, a tranché pour des bons à valoir sur les prochains stages plutôt que d’effectuer des remboursements.
À l'USBW, le prix des futures cotisations devrait être raboté, même si cela doit encore être validé par le CA. «Il n'y aura pas de remboursements de notre côté pour la simple et bonne raison que nous éditons des documents pour des remboursements octroyés par les différentes mutuelles et que la plupart de nos affiliés ont déjà perçu ce remboursement, explique le président Olivier Parvais. Il n'est dès lors pas logique de rembourser les cotisations, d'autant plus que le club n'est en rien responsable de l'arrêt partiel des entraînements. De plus, il est important de noter, qu'une cotisation inclut également une assurance quotidienne en cas de blessure lors d'une quelconque activité sportive, et pas uniquement pour l'athlétisme et ce service-là a, lui, été délivré. Nous devrions offrir une réduction de 20% sur les cotisations de la prochaine saison.»
Des alternatives pour répondre aux parents
Du côté des clubs cyclistes, la situation a été différente des autres sports, particulièrement des disciplines collectives ou qui ont lieu à l’intérieur.

Au MTB Team Spirit, Thibaut Ullens, responsable, confirme n'avoir pas eu de souci particulier du côté des parents ou des membres. «Nous fonctionnons principalement avec des enfants. On n'a pas été amené à arrêter totalement nos activités comme dans d'autres disciplines sportives. On a continué nos cours avec les plus jeunes, alors que pour les plus de 13 ans, nous avons planifié des activités en les invitant à former des bulles de quatre et à continuer, de leur côté, des sorties en groupe de quatre. Nous avons, par exemple, proposé des itinéraires où chaque bulle s'élançait tour à tour. Nous n'avons donc reçu aucune demande officielle de remboursement même si, pour l'un ou l'autre parent, dans le cadre de conversations, certains évoquaient le sujet et demandaient si un geste serait éventuellement prévu.»
Du côté des JTP Blancs Gilets à Grez-Doiceau, même son de cloche. « Tous nos membres ont bénéficié d'un programme individualisé pour continuer à s'entraîner en bulle. Les 13 ans et moins ont, pour leur part, continué comme par le passé et au final, chacun a eu l'occasion de continuer son activité sportive.»
À noter que la fédération de cyclisme a fait un geste pour les affiliations 2021. «Les membres qui avaient pris une licence en 2020 ont droit à une ristourne. Pour les plus jeunes, une réduction de 7€ est octroyée sur leur licence s'élevant de 35 à 40€. Pour les juniors, la remise est plus importante, c'est 70€ au lieu de 140.»
Récupérer les heures perdues plutôt que les rembourser

Gérant du Kinéo, Olivier Rouzeeuw nous le disait dernièrement: vu que la pratique du tennis est actuellement difficile en extérieur, l'accès au sport pour les +13 ans ne change pas grand-chose à son organisation. «On attend de voir la suite des mesures afin de pouvoir comptabiliser le nombre de cours ou séances perdues. L'idée sera ensuite de mettre en place des séances de récupération, des cours qui dureront 1 h 30 plutôt que 1 h, sinon nous donnerons des bons à valoir. On pourrait aussi essayer de lancer la saison d'été plus tôt et de la terminer plus tard. Rembourser les gens est impossible, sous peine de mettre les clubs dans le rouge alors qu'on l'est déjà. Nous avons une bulle qui recouvre deux terrains et qui doit rester en activité. Elle est peu occupée pour le moment et n'est pas rentable mais les jeunes qui suivent les cours ont droit à un certain confort. Pas question de couper le chauffage ou de ne pas l'entretenir. Heureusement, deux tiers des élèves de notre école de tennis ont -12 ans.»
À quelques kilomètres de là, au TC Justine Henin, tout est déjà bien établi: «Pour les plus jeunes, nous allons organiser des semaines de cours intensives réparties dans douze créneaux que nous avons proposés aux parents, explique Gaëtan Jacquemin. Il manquera au total seize ou dix-sept séances qui seront réorganisées de la sorte. Pour les adultes, les professeurs vont organiser des récupérations. Quant aux cotisations, nous allons donner des bons à valoir pour la prochaine cotisation d'hiver alors que pour la cotisation de la saison d'été, elle sera établie proportionnellement à la date d'ouverture de la saison.»
Remboursement au prorata
Une année n'est pas l'autre du côté de La Vaillante Tubize. «L'année passée, on avait pu travailler deux tiers de la saison et le troisième tiers non presté s'est transformé en une réduction sur la cotisation de l'année suivante, explique Alexandre Mommens, le président du club. Ici, et je parle bien pour les plus grands, ils ont eu un mois de gymnastique et puis plus rien derrière. Il y a de grandes chances qu'on les rembourse au prorata des séances dispensées, en déduisant les 40€ de frais administratifs que le club conserve. On essaie d'être le plus humain possible.»
Un système de bon

Le club de Tubize n'est pas resté inactif pendant la crise, essayant de s'organiser au mieux pour trouver des rentrées financières. Il n'y aura toutefois pas de remboursement des cotisations, mais cela se fera différemment comme le souligne le président Fabrice D'Hulster: «J'ai envie de faire un geste, mais pas n'importe comment, et on va déjà faire un calcul des frais fixes. On lance des actions comme notre deuxième repas livré à domicile, et on essaie d'avoir des subsides et des compensations, mais ça demande beaucoup de travail et pratiquement pas de rendu. On attend une éventuelle relance des activités et on se positionnera plutôt en fin de saison. Pour ceux qui ont payé, on irait vers un système de bon valable pour une partie de la cotisation, des consommations au bar ou un souper.»
«Le club fera quelque chose»

Pas de remboursement prévu à La Hulpe, par contre le président Sébastien Wyngaerden réfléchit à un geste. « Nos quelque 300 membres ont payé pleinement leur cotisation et il n'y aura pas de remboursement cette année. Pour le reste, on n'a pas entendu grand-chose de la part des parents concernant une éventuelle demande de remboursement. Par contre, on va faire quelque chose la saison prochaine. On a déjà évoqué certaines pistes, mais on n'a encore rien décidé. On va en discuter prochainement avec le comité.»
Ballepelote
Pas de cotisation
Les non-initiés seront surpris d’apprendre que les affiliés dans les clubs de balle pelote ne paient pas de cotisation. Une raison à cela est qu’il n’y a pas d’entraîneur, les entraînements sont libres. Ils se déroulent généralement entre joueurs sans qu’un aspect tactique ne soit étudié. À l’exception du champion de Belgique 2019, Thieulain, où Geert Vandervelden a pris en charge les entraînements et le coaching.