La Bruyère projette de fusionner avec Bouge
Bouge et La Bruyère ont l’intention de fusionner dans quelques semaines. Un projet bénéfique pour les deux clubs.
Publié le 03-02-2021 à 06h00
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Inactif depuis le début de la saison suite à un problème de salle, le club de La Bruyère a peut-être trouvé une solution pour continuer à survivre. Il projette de fusionner avec Bouge. «Cette année, nous n'avons pu inscrire une seule équipe en championnat, car faute d'accès à la salle de Floreffe, explique Pierre Derclaye, le président de La Bruyère. Nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous mettre en inactivité. Cependant, on ne peut rester qu'une année inactif et la nouvelle salle de La Bruyère ne sera pas terminée avant au moins un an. Il fallait trouver une solution. Nous avons donc pensé à fusionner avec Bouge.»
Les deux clubs se connaissant très bien, l'idée de la fusion a été accueillie à bras ouverts d'un côté comme de l'autre. «J'étais moi-même dans le comité de Bouge il y a quelques années, explique Pierre Derclaye. Ma fille a décidé d'aller jouer à La Bruyère et je l'ai suivie. J'ai d'abord été un simple délégué, avant d'entrer dans le comité. Il y a donc de très bonnes relations entre les comités de Bouge et La Bruyère.»
Malgré une saison 2020-2021 écourtée, des rapprochements entre les deux clubs ont déjà été effectués. «Avant d'être déclaré inactif, nous avions trois équipes, précise Pierre Derclaye. Une formation d'hommes et deux de dames. Comme nous n'avions pas de salle, deux équipes ont scratché, et une des deux P2 dames est allée à Bouge, qui a bien voulu assurer les transferts. Et sur le nouveau maillot de Bouge, déjà porté cette saison, les logos des deux clubs y figurent.»
Le matricule et la salle de Bouge
Si le projet n'a pas encore été acté par une assemblée générale (voir cadrée), les grandes lignes de cette fusion ont déjà été tracées. «On gardera le matricule et la salle de Bouge, explique Pierre Derclaye. Au niveau du comité, Pascal Sonnet restera le secrétaire et notre trésorière restera au même poste. Pour le reste, nous n'avons encore rien décidé, mais tout se fera naturellement, comme depuis le début. Si Étienne Dufaux veut rester le président, je n'y vois aucun inconvénient.»
Quant au nom du futur club, il est déjà trouvé: le Royal Basket Bouge La Bruyère. «Du côté de La Bruyère, on aura à nouveau une salle pour nos membres, poursuit Pierre Derclaye. Et du côté de Bouge, le club va pouvoir bénéficier d'une équipe de dames en plus, qui aura pour objectif d'atteindre la P1 à court terme.»
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