«C’est un match à bascule»
Castors Braine - Cukurova (Tur) : Ce soir, 18 h 15
Publié le 04-12-2019 à 06h18
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Il reste trois rencontres d'Euroligue au programme des Brainoises avant la trêve de Noël, dont une à domicile ce mercredi contre l'équipe turque de Cukurova. Et il serait de bon ton de la remporter, histoire d'être un peu moins sous pression en attendant janvier. La bataille pour la sixième place du groupe, qualificative pour les quarts de finale en Eurocoupe, est un combat permanent. Quand on pense avoir franchi un bel obstacle, comme ce fut le cas pour Braine la semaine dernière à Venise, le tableau est noirci par un résultat surprenant. «La victoire de Riga (NDLR: lanterne rouge) face à Ekaterinbourg (NDLR: le champion d'Europe en titre) atténue la joie du succès à Venise. Cela nous remet de la pression», souligne le coach brainois.
Si au départ, Frédéric Dusart avait tablé sur deux victoires avant la trêve, il a revu sa position. «Au vu du déroulement de cette campagne, il faudra au minimum cinq victoires pour passer en Eurocoupe et on devra au moins battre à nouveau soit Riga, soit Venise. Ce serait bien d'être à trois victoires au terme des matches aller.»
En sachant que deux déplacements costauds (à Prague et à Ekaterinbourg) attendent les Castors en ce mois de décembre, si victoire il y a, c'est ce soir, au Dôme de Charleroi. «C'est un match à bascule, précise le stratège français. Si on gagne, on n'est pas encore qualifié. Si on perd, on n'est pas éliminé, mais cela nous mettrait un coup de pression supplémentaire en sachant que beaucoup d'équipes vont se renforcer en janvier.»
Mais attention à cette équipe de Cukurova, vice-championne de Turquie, qui a déjà étoffé son effectif de départ en signant fin novembre deux joueuses estampillées WNBA, Morgan Tuck et Alexandria Bentley. Et une troisième, Lara Sanders, débarquera en janvier. «Ça change la donne, peste Fred Dusart. Cette équipe n'a plus rien à voir avec celle qui a commencé la campagne. Elle peut se reposer sur un cinq de base très costaud et un gros collectif. Pour moi, Cukurova va concourrir pour une place en quart en Euroligue et non en Eurocoupe.»
Braine peut aussi se reposer sur un très bon collectif et c'est ce qui a fait la différence à Venise, mais la scoumoune poursuit le club belge qui devra probablement se passer de sa meneuse française, Mélissa Diawakana, blessée à l'épaule. «Et Wallace et Trahan-Davis se plaignent du genou. C'est une grosse tuile», note le coach.