Avant les JO, le nouveau challenge de la Belgian Cats Antonia Delaere
Ce week-end débute le championnat français avec quatre Belgian Cats dont Antonia Delaere que nous avons rencontrée dans son nouveau club de Nantes.
Publié le 04-10-2019 à 08h48
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«J
e prendrai une galette nantaise et un bollet de cidre.»
C’est sûr, Antonia Delaere a déjà apprivoisé son nouvel environnement. C’est dans une des nombreuses crêperies de la ville d’Anne de Bretagne que l’ancienne brainoise nous a donné rendez-vous. Une rencontre informelle à l’image de la Belgian Cats, sobre, calme et tout en douceur.
C'est dans le club des Déferlantes de Nantes (ProLigue française) que l'Anversoise a choisi de donner un tournant à sa carrière. Après trois saisons passées chez les Castors, l'envie de vivre une première expérience à l'étranger la titillait. «Je pense avoir fait le bon choix en venant ici, confie la joueuse de 25 ans. L'atmosphère me convient bien et je ne suis pas trop dépaysée.»
De nature timide, Antonia va devoir endosser un statut qu'elle ne connaît pas forcément, celui d'un leader. Le club français fonde de nombreux espoirs dans leur nouvelle ailière belge. «Je la suivais depuis un moment, nous explique son coach Emmanuel Coeuret. C'est une joueuse majeure de l'équipe nationale et quelqu'un à mes yeux de très intéressant. Elle est intelligente et très professionnelle. Maintenant, j'attends d'elle qu'elle prenne ses responsabilités. Je connais ses qualités en défense, mais je veux aussi la voir prendre entre dix et quinze tirs par match. C'est une joueuse complète et je suis certain qu'offensivement, elle peut apporter beaucoup. Faut juste qu'elle se libère et sur ce plan, je pense qu'elle est au bon endroit pour cela parce qu'ici, elle va avoir des libertés. Elle arrive à un tournant dans sa carrière. Quand je recrute une joueuse, je sais où je veux aller avec elle, où je veux l'amener.»

«Sortir de ma zone de confort»
Franchir un cap, c'est l'objectif d'Antonia en rejoignant le championnat français, certainement le plus relevé d'Europe. «Je sais que ce championnat va me faire progresser et je vais vraiment devoir me mettre dans le dur. Il faut pouvoir sortir de sa zone de confort et se faire mal, souligne-t-elle. Je veux devenir une autre joueuse, surtout sur le plan offensif. Je sais que je ne suis pas dans une équipe du top, mais on va créer des surprises.»


que son côté humble. C’est quelqu’un qui a les deux pieds sur terre. J’espère qu’elle va décrocher le titre en WNBA avec les Mystics et qu’elle sera élue MVP. Cela reste la meilleure compétition au monde. Emma est quelqu’un qui travaille dur. Physiquement, elle évolue très bien et elle connaît par cœur son corps. Chaque année, elle évolue. C’est une grande professionnelle. Elle trouve toujours les bons mots pour dire les choses et quand Emma parle dans le vestiaire, on l’écoute.»
Les Castors de Braine
«Je vais continuer à être très attentive à leur parcours et je souhaite qu’ils aillent le plus loin possible en Euroleague.»
La déception de l’Euro

«Le premier objectif, c’était d’être dans le Top 6 pour pouvoir disputer le tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques. L’objectif est atteint. Mais il est clair qu’on n’a pas montré notre meilleur basket. C’est une grande déception pour l’équipe. C’est très important d’apprendre de ce championnat et on doit être positif pour le futur. La pression était grande avant l’Euro en raison des JO, cela peut peut-être expliquer certaines choses. Mais cela peut être positif pour le futur.»
La WNBA
«Bien sûr que j’aimerais un jour pouvoir y participer, mais je ne pense pas à cela maintenant. Mon objectif, c’est les JO et progresser avec Nantes. Maintenant, si cela arrive un jour, je ne dirai pas non...»
Le championnat français
«C’est un championnat relevé. Chaque semaine, on joue un grand match. J’ai l’impression que j’ai fait le bon choix en venant à Nantes. Je vais avancer «step by step».

