Robert Legros, la mémoire photographique du sport ballant
Durant toute la saison, Robert Legros se balade autour des ballodromes, avec son appareil photo. Il en revient avec de nombreux clichés.
- Publié le 17-07-2019 à 06h45
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Robert Legros, originaire de Bousval, habite Tangissart. Il s'est intéressé à la balle pelote il y a plus de cinquante ans. «Lorsque le club de Bousval a recommencé avec Léon Cattelain et Robert Penant, j'étais sixième de l'équipe mais je ne jouais jamais. J'ai été vice-président au club lorsqu'il était en nationale 3.»
Son fils, Jarno, a débuté le sport ballant à Bousval où il joue encore aujourd'hui. «Il a aussi joué à Bierges et à Tangissart, comme sixième, en nationale. J'allais le conduire partout.»
Robert Legros s'est toujours intéressé à la balle pelote, mais aussi à la photo. «J'ai commencé à faire des photos au début des années '90. J'ai fait des photos lors des courses de moto à Chiny, à Francorchamps. J'ai suivi Stefan Everts au motocross. Je suis allé à sa fête d'adieu, en 2006 à Neeroeteren. Je n'ai plus été au motocross depuis.»
Avec son appareil Kodak, puis Canon et aujourd'hui numérique, il est présent au bord des terrains ballants. Il devrait se démultiplier pour répondre à toutes les sollicitations. «Beaucoup de clubs me demandent de passer chez eux.»
Ses photos sont appréciées des joueurs, des dirigeants et des spectateurs. «J'essaie de faire de belles photos. Lorsque je suis sur un match, je fais une centaine de photos. Je publie les plus belles sur les réseaux sociaux.»
Le numérique a changé la donne. «Avant, je faisais moins de photo. Le développement coûtait cher.»
Il guette le terrain, rien ne lui échappe. «J'essaie de me positionner par rapport aux chasses. Mais aujourd'hui, avec les nouvelles balles, il est difficile de prévoir ce que va faire le livreur.»
L'homme était sur la Grand-Place de Bruxelles dimanche dernier. «Je vais en nationale 1 mais pas seulement. Je suis allé à la journée des minimes à Maubeuge fin juin.»
Il stocke les photos sur un disque dur externe. «Je garde tout. Parfois, je vais jeter un regard en arrière. Lors de la dernière année d'Oppurs en 2013, j'ai même fait une petite vidéo.»