Comment ce Lasnois est-il entré dans l'histoire du tennis belge ?
En se hissant en huitième de finale de l’Open d’Australie en 1994, le Lasnois entrait dans l’histoire du tennis belge.
- Publié le 08-02-2019 à 11h21
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Il y a vingt-cinq ans, Xavier Daufresne s'inclinait en quatre sets face à Todd Martin, après avoir mené 7-6 et 5-2, et quittait l'Open d'Australie par la grande porte. Jamais un joueur de tennis belge n'avait atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem. «À cette époque, les joueurs préféraient rester en Belgique et participer aux interclubs et à la Coupe Davis. J'étais le seul classé à l'ATP, parce que c'était mon rêve de participer aux plus grands tournois. Lors de cet Open d'Australie, en 1994, j'ai battu Thomas Johansson, Thomas Enqvist et Patrick Rafter. Puis je perds contre Todd Martin. J'aurais pu aller plus loin encore, mais j'étais tellement content d'être arrivé jusque-là, déjà. J'ai manqué d'expérience et de point de référence. Aucun Belge n'était parvenu à se hisser en huitième d'un tournoi du Grand Chelem», explique l'homme de cinquante ans.
Malheureusement, le Brabançon wallon n'a jamais confirmé. Après une année marquée par des tirages défavorables et quelques blessures, il met fin à sa carrière professionnelle. «Mon objectif, c'était d'être classé dans le Top 100. Après mon exploit, j'étais cent troisième à l'ATP. Et je n'ai pas réussi à me fixer de nouveaux objectifs, à mettre la barre encore plus haute», regrette-t-il.
À vingt-sept ans, il entame une nouvelle carrière. «Mon père m'a mis derrière un bar, dans un manège. Personne ne me connaissait et je devais, du jour au lendemain, me mettre au service des gens. Alors que ça avait été le contraire, lors de mes voyages. Ça a été difficile», avoue Xavier Daufresne.
Mais seulement six mois après sa préretraite, il reçoit une offre en or. «J'ai arrêté en septembre 2015 et on m'a proposé de prendre le club de l'Argayon à Nivelles. Le timing était vraiment idéal!»