Joachim Gérard doit passer le cap
Joachim Gérard a retrouvé un tennis de qualité aux États-Unis mais il lui manque toujours un petit quelque chose pour battre les meilleurs.
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- Publié le 14-09-2018 à 06h00
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Joachim Gérard est rentré de sa tournée américaine avec comme bilan une victoire à Toronto, une demi-finale à Saint-Louis et un quart de finale à l’US Open.
Joachim, quel bilan tirez-vous de vos dernières prestations?
Je suis content de manière générale. Lors de cette tournée, je n’avais strictement rien à perdre et beaucoup à gagner et cela s’est relativement bien passé.
On sent dans vos propos un petit goût de trop peu.
Mon quart de finale à l’US Open représente une déception. J’ai disputé un match bizarre face à Hewett. J’ai mené 5/2 dans le premier set et 4/1 dans le second mais j’ai perdu les deux sets et j’aurais pu faire beaucoup mieux.
Hewett – qui est n° 2 mondial – vous avait déjà battu de justesse une semaine plus tôt à Saint-Louis, là où vous avez battu Stéphane Houdet, le n° 4, au tour précédent. Vos prestations confirment les dires de Marc Grandjean qui vous voit capable de rivaliser avec les meilleurs.
Il a raison mais il me manque toujours un petit quelque chose pour faire la différence en ma faveur.
Un constat qui se répète au fil des mois.
Ce n’est effectivement pas la première fois que je passe à côté de quelque chose de bien. À l’US Open, j’avais tout en mains avant de devenir trop passif et moins agressif. J’ai donné plus d’opportunités à mon adversaire qui en a profité. Cela fait toujours partie de ce fameux mental.
Comment passer le cap?
C’est en passant par là que je vais progresser et il reste du travail. Je dois parvenir à maintenir la pression sur mes adversaires plutôt que de le laisser revenir dans le parcours.
Quelle est la suite du programme?
Je vais maintenant disputer un tournoi en Sardaigne puis il n’y aura plus de tournois avant le mois de novembre et une épreuve à Bath. Viendront ensuite les masters de double puis de simple alors que le prochain tournoi du Grand-chelem sera l’Australian Open en janvier.
Vous êtes toujours sixième mondial. Avec quelles perspectives?
Les écarts se resserrent et en une semaine, tout peut basculer. Mon objectif est de revenir dans le Top 4 d’ici la fin de l’année mais pour cela, je dois faire des résultats.