Une ambiance de feu, comme d’habitude..
D’un excellent niveau, la 26e édition de la Maca Cup verra ses dernières finales se jouer cette semaine. Il était difficile de contenter tout le monde.
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- Publié le 03-09-2018 à 06h00
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«Ma liberté s’arrête où commence celle des autres.»
Cette petite phrase pleine de sens ouvrait la page Facebook du site du RTC La Raquette en fin de semaine dernière. Juge-arbitre du tournoi avec Jeanine Dupierry, Éliane Monfils la trouve mauvaise: «On ne vit plus dans le même monde avec des gens qui ne pensent qu'à eux. Après vingt-six ans de Maca Cup, c'est la première fois que je découvre autant d'individualisme de la part des joueurs.»
Inutile de dire qu'il a fallu jongler avec les humeurs de chacun pour contenter tout le monde au niveau des horaires. Et le travail n'était pas mince car la Maca Cup a encore fait le plein la semaine dernière avec la présence de 305 paires. «Il y en avait 355 l'année dernière, le record est de 386, mais 305 est un résultat remarquable. Et pour la première fois en vingt-six ans, on n'a pas eu de pluie.»
Hormis les petits soucis de planification «avec des gens retenus par des interclubs, le développement du padel et même des compétitions de… fléchettes», le tournoi s'est très bien déroulé. Dans une ambiance de feu. «Il n'y a rien à faire. Les joueurs viennent et reviennent pour l'ambiance du tournoi. Et si les gens ont changé, l'ambiance pas, avec beaucoup de plaisir en revoyant les anciens participer au tournoi. C'est ça l'atmosphère de la Maca Cup, des joueurs présents pour le plaisir de se retrouver, pour boire un verre ou manger un bout, sans oublier la belle table de prix et le soutien de nos nombreux et fidèles sponsors et des spectateurs toujours très nombreux.»
Au niveau de la qualité des tableaux, il y avait dû très lourd, « mais aussi de très bons jeunes qui prennent la relève, remarque Éliane Montfils. On retrouve d'ailleurs de nombreux jeunes du club en finale et on peut être fiers de nos jeunes.»
Deux petits regrets malgré tout: la blessure d’Alec Witmeur très tôt dans le tournoi en Messieurs 1 et la véritable hécatombe vécue chez les Dames 1. Nathalie Hourman et Karine Biver ont d’ailleurs remporté le tournoi sans avoir touché la moindre balle.