«En cas de 9 sur 9, personne ne viendra»

Christian Bracconi (T1), quel début d’année. Vous jouez trois matches en une semaine! Peut-on parler d’un moment charnière dans la saison de Tubize?

Oui. Mais on ne se projette pas sur ces trois matches-là. On n’est pas dans une optique de commencer à faire des calculs en disant qu’il nous faut tel nombre de points. Si on table, par exemple, sur un 7 sur 9 et qu’on perd déjà ce dimanche contre Westerlo, on devra tout recalculer. Donc l’idée est vraiment de se focaliser à 100% sur ce match de dimanche, qui est très important, en termes de points, d’impact mental, etc. D’ailleurs, je ne parle que de ce match-là à mes joueurs car il va déterminer la suite des opérations…

Et vos joueurs, justement, dans quel état d’esprit sont-ils?

Ils sont bien. Ils sont disciplinés, ils font les efforts à l’entraînement, ils sont joyeux, contents de s’être retrouvés et aussi ambitieux. C’est bien. Je sens un vrai groupe, où personne n’est laissé de côté. C’est un groupe qui me fait penser qu’il peut aller chercher quelque chose de bien, il me rend confiant.

Un groupe où vous attendez encore des renforts? Vous aviez déclaré, le mois dernier, que vous espériez en avoir…

Je vois le train qui passe tous les jours là au-dessus de notre stade mais il ne s’arrête pas (rires). Plus sérieusement, je pense que cette semaine qui arrive est cruciale pour ça aussi car si on fait un 9 sur 9, très honnêtement, personne ne viendra. Des joueurs, j’en ai assez et, comme je l’ai déjà dit, si un nouveau vient, il faut qu’il soit au-dessus du lot en qualité, que ce soit indiscutable et qu’il soit prêt, avec des matches dans les jambes. Un type qui est le 28e joueur d’un groupe pro et qui n’a plus joué depuis longtemps, très franchement, je m’en fous (sic)…