Dimanche, Stéphane Pirson courra son deuxième «Marathon des amis»
Stéphane Pirson, le joueur-entraîneur d’Oreye, fera un (long) marathon ce dimanche. Qui passera devant chez ses potes. Comme en octobre 2015!
Publié le 01-06-2017 à 06h00
Stéphane Pirson: ce nom dit évidemment davantage de choses aux amateurs de foot qu'à ceux de jogging. Pourtant, ce dimanche, cet «ancien» joueur d'Oreye aujourd'hui joueur-entraineur va troquer les studs pour de superbes (nouvelles) chaussures de jogging. Pourquoi? Eh bien pour courir un marathon! Un marathon spécial, puisqu'il ne figure sur aucun calendrier officiel mais plutôt, ça oui, sur le «Messenger des copains». Et pour cause, c'est, comme il l'a baptisé lui-même, rien de moins que le «Marathon des amis» que va réaliser Stéphane Pirson. À savoir, un marathon qui partira de chez lui, à Pousset, et qui arrivera chez lui, après avoir fait étape devant la maison de gens de sa famille ou de ses potes. Et ainsi, de Pousset, qu'il quittera à 8 h 30 (histoire de ne pas finir trop tard, car après il y aura la troisième mi-temps, à la maison, avec à boire et à manger pour tout le monde), Stéphane se rendra chez Ludo Mazur, joueur d'Oreye, à Bergilers, puis chez ses beaux-parents à Lens-sur-Geer, puis chez ses parents à Fize-le-Marsal, puis chez Anthony Carisio («le joueur d'Engis qui est avec ma cousine Amélie») à Jeneffe, puis chez Luc Petitjean, le vétéran d'Oreye, «qui ne sera cependant pas chez lui étant en voyage», puis chez Lionel Louis, le basketteur waremmien (champion il y a peu) «qui est en couple avec Caroline, une autre de mes cousines», puis chez Mathieu Leroy, l'arbitre, à Les Waleffes, puis chez Alessandro Venica, le manager sportif du volley de Waremme à Petit-Axhe, puis… chez lui enfin, de retour, à Pousset, pour l'arrivée.
Des étapes séparées tantôt de quatre, tantôt de cinq, tantôt de sept ou huit kilomètres. «Et où je m'arrête une minute ou deux et où je m'oblige à boire», confie Stéphane, qui partage tout son projet avec ses potes dans un groupe de messagerie Facebook. Et qui, sur la route, courra accompagné! «En premier lieu par Jacqueline Thonon, qui avait couru 25 km avec moi lors de la première édition fin octobre 2015, explique Stéphane. C'est une collègue de ma femme, qui a l'habitude de courir et qui va sans doute, cette fois-ci, faire tout avec moi. Son mari Jean-Luc démarrera aussi avec nous. Jacqueline est importante, car elle ralentit mon rythme qui, sans cela, serait trop rapide et ne me permettrait pas de tenir.»
Mais ce n'est pas tout. «Ludo Mazur, Anthony Carisio, Nikos Stevens, Michel mon papa et peut-être d'autres comme Christophe Desmedt ou Alesandro Venica vont faire du run & bike – ou de la moto? – pour m'accompagner. Si j'aime être autant entouré dans l'effort.? Oui, ce n'est pas un problème. Ils savent bien que si je ne réponds pas quand ils me parlent, c'est que je ne suis pas trop bien à ce moment-là. . On se connaît!»
Bien sûr Amélie, la femme de Stéphane, et les enfants, Zoé (7 ans) et Théo et Tom (5 ans) seront aussi de la partie, pour courir après papa. Le tout, on l'aura compris, dans une énorme convivialité. «Mais cette fois, pas question de boire une Leffe au dernier ravitaillement, où, l'autre fois, j'étais resté cinq minutes, sourit Stéphane. Je l'avais trop payé dans les derniers km.»
Ah oui, on oubliait: l'idée de ce marathon est venue au Poussetois parce que son père, pendant des années, a fait chaque année, en courant, un pèlerinage de chez lui jusqu'à Banneux. Sur la distance d'un marathon. Et que Stéphane l'a accompagné, à vélo ou en courant. «Avec mon entraînement du foot, ma condition était assez bonne», confie-t-il. Lui qui, à 35 ans, s'est bien préparé, conscient qu'on ne fait pas un marathon par miracle.