Tournai : une clinique de l’endométriose au CHwapi

Opérationnelle dès ce mois de juin sur le site Union, la clinique de l’endométriose permettra une prise en charge multidisciplinaire, ce qui s’avère "très important tant l’endométriose est une pathologie aux multiples visages", selon le Dr Céline Petit, gynécologue et praticienne de référence de la nouvelle clinique.

Créer une clinique de l’endométriose implique d’abord de mettre en place des consultations ciblées et plus longues vu la complexité de la prise en charge. Ensuite, d’y affecter, dans des plages horaires réservées, un radiologue spécialisé dans les IRM pelviennes, examens complémentaires permettant de détecter la maladie. Les patientes auront également accès à la clinique de la douleur, aux suivis psychologique et sexologique ainsi qu’aux thérapies complémentaires comme l’acupuncture et l’ostéopathie.

Maladie gynécologique bénigne, l’endométriose n’en est pas moins extrêmement invalidante: elle provoque des douleurs cycliques difficilement gérables pour certaines femmes. À savoir des maux de ventre anormalement forts durant les règles, des souffrances durant les rapports sexuels, des pesanteurs pelviennes, des troubles du transit et des douleurs urinaires. À ces situations parfois très pénibles s’ajoute, pour certaines d’entre elles, la difficulté d’être enceinte.

"Dans une clinique de l’endométriose les patientes se sentiront comprises, soutenues, aidées", se réjouit Maud, 25 ans, pour qui le calvaire a commencé voici deux ans. Des nodules s’étant logés un peu partout sur le côlon, elle a dû être opérée et prend maintenant une pilule contraceptive de façon continue. "Au début des souffrances, on se dit que toutes les femmes ne sont pas bien durant leurs règles. Mais quand un médecin met un mot dessus, on comprend que ce n’est pas normal et qu’il ne faut surtout pas attendre pour réagir".

Le CHwapi organise une journée informative sur l’endométriose et sur la nouvelle clinique, au centre commercial Les Bastions le samedi 10 juin de 10 à 18 h.