"La sentence est irrévocable" au Kid’s Festival avec Laurent Maistret
Laurent Maistret, candidat emblématique de l’émission Koh Lanta, thématique cette année du Kid’s Festival, a partagé des anecdotes de tournage avec les aventuriers tournaisiens.
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- Publié le 29-05-2023 à 06h00
- Mis à jour le 06-09-2023 à 11h22
"Que l’aventure commence (rires)", lance Laurent Maistret, danseur, animateur, mannequin, mais surtout connu pour ses trois participations à Koh Lanta. Le gagnant de l’édition 2014 était présent lors du Kid’s Festival pour partager ses expériences de tournage, soit 111 jours d’aventure au total.
Surpréparé la deuxième fois
La première participation de Laurent Maistret à l’émission remonte à 2011. "Je ne m’étais pas vraiment préparé. J’avais un peu regardé des tutos pour savoir comment faire du feu ou reconnaître certaines plantes. Le plus dur était de se surpasser, d’avoir très faim et de devoir éliminer les autres. J’étais frustré de ne pas avoir remporté Koh Lanta alors, la seconde fois, je me suis entraîné pendant cinq heures tous les jours".
Retour à l’instinct primaire

"Quand on a faim, l’imagination peut aller très loin", confie le candidat. "On essaie toutes les techniques pour pouvoir pêcher, par exemple transformer un t-shirt en épuisette. Mais ça ne marche pas du tout (rires). Par contre, avec mon équipe, on s’est rendu compte que quand on allait à la toilette dans la mer, il y avait plein de poissons autour de nous (rires). L’instinct primaire revient au galop".
Quelqu’un a l’heure ?
Sur les îles, le soleil rythme les couchers et les levers. "Les montres des cameramen sont cachées. D’ailleurs, entre parenthèses, on n’a pas le droit de sympathiser avec eux. Il y a une sorte de barrière avec les équipes techniques. Même Denis Brogniart, le présentateur, change les aiguilles de sa montre pour nous brouiller".
Plutôt pour les bonbons
La dégustation d’insectes était l’épreuve la plus redoutée pour Laurent Maistret. "Lors de ma première participation, on nous a donné des vers de cocotier vivants ou des yeux de barracuda (poisson)". Parmi les différentes activités du Kid’s Festival, on pouvait manger de petites bébêtes, mais la personnalité française a plutôt opté pour les marchands de bonbons et de gaufres.
Un confort différent
Quand les compétiteurs sont de retour chez eux, le contraste du confort peut se faire sentir. "J’avais tellement l’habitude de dormir par terre avec des crabes ou des rats, que quand je me suis retrouvé chez moi, dans mon lit, je n’étais pas à l’aise. Le dépaysement vous fait prendre conscience de la chance qu’on a d’avoir un toit".
