Tournai : le futur du restaurant Le British s’écrira sans Jean-Baptiste Kins
Bientôt la fin de l’histoire pour Jean-Baptiste Kins, à la tête du British. Le restaurateur cherche un repreneur pour l’établissement qui s’est forgé une solide réputation en seulement 17 ans.
Publié le 20-05-2023 à 08h31
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Au British, la déco ne ment pas. Les planches de skate sur les murs rappellent que le taulier, c’est bien Jean-Baptiste Kins.
Dottignien d’origine et tournaisien d’adoption, " J-B Kins " a ouvert Le British il y a 17 ans, déjà. Son histoire commune avec le restaurant touchera bientôt à sa fin. " J’ai envie de voir d’autres horizons, de me consacrer à autre chose que la restauration", avoue celui qui organise aussi depuis plusieurs années le Skate & Rock et la Metropolitan Cup, deux rendez-vous majeurs du monde du skate.
Un monde auquel Jean-Baptiste Kins appartient depuis son début d’adolescence. Aujourd’hui, il en est même l’un des ambassadeurs les plus fidèles. "Jeune, je faisais du skate en contrebas du restaurant, ce spot, c’était le paradis des planches à roulette. Ce n’est pas un hasard si je me suis installé ici pour gérer Le British. C’est un lieu symbolique pour la communauté du skate."
Les cours et l’événementiel
Le lieu s’est aussi forgé une solide réputation en moins de deux décennies et cherche aujourd’hui un repreneur. Quelques pistes sérieuses sont étudiées, ce qui permet de croire que le British continuera d’exister et de régaler, même après le départ de son chef historique. "Je ne dis pas que je ne reviendrai plus derrière les fourneaux. Mais ce sera ailleurs et autrement ", reprend Jean-Baptiste Kins. "Aujourd’hui, j’ai vraiment des envies d’ailleurs. Je donne des cours d’hôtellerie depuis cinq ans à la Sainte-Union de Kain. L’enseignement me plaît bien mais ce qui m’anime encore plus, c’est de mettre sur pied des événements. Organiser le Skate & Rock et la Metropolitan Cup, c’est un réel plaisir. Peut-être que j’en développerai d’autres dans le futur. Pour y arriver, j’ai besoin de temps. C’est aussi pour ça que je me sépare du British."
À 45 ans, le Tournaisien reste (de toute façon) un homme bien occupé, puisqu’il est toujours impliqué dans la marque Automatic. Il n’y a finalement que ses fourneaux qu’il délaisse, mais pas sans avoir la certitude de laisser le British entre de bonnes mains.