Tournai jazz: Le petit "bal perdu" de Greg Houben
Premier à fouler la scène du festival, Greg Houben raconte sa quarantaine. C’est pop, jazz, teinté de poésie, mais aussi de dérision.
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- Publié le 21-04-2023 à 11h25
- Mis à jour le 06-09-2023 à 11h23
Il se décrit sur scène comme un acteur, chanteur, trompettiste et même éclairagiste. Greg Houben, fils du célèbre saxophoniste et flûtiste Steve Houben. Un tendre Bourvil contemporain, il n'y a de doute pour personne, également comparé à Louis Chedid.
Dès l'entrée du public, peignoir noué, il slalome entre les allées. "Ça va bientôt commencer", ponctue-t-il gaiement le temps que chacun trouve la place qui lui convient.
Et puis, les lumières se tamisent. Deux musiciens, Matthieu Van au clavier et Cédric Raymond à la basse, le rejoignent. "Regardez, c'est mon second album (en tenant le CD en main avant de l'envoyer dans le public par surprise). J'ai eu beaucoup de plaisir à le concevoir durant la crise sanitaire."La Quarantaine"en est le titre éponyme".
Drôle, saugrenu, bienveillant... Greg Houben évoque la vie à deux, la paternité, l'être humain, la société,... comme si à quarante ans bien sonnés, il avait déjà un œil dans le rétroviseur.
Proches des airs de films des années 80, ses chansons réveillent des souvenirs. "Vous allez entendre un arrangement du cinéma français avec une certaine Sophie Marceau et Claude Brasseur".
D'autres sont même des reprises: "Pouvu qu'elles soient douces" de Mylène Farmer ou "C'était bien" de Bourvil. Tiens donc... La ressemblance n'est donc pas anodine. Entre jazz et chansons françaises, Greg Houben a été une chaleureuse (re)découverte.
