Tribunal de Tournai: "Quand on l’écoute, elle ne fait rien de mal"

La prévenue commet une succession d’infractions. Elle est en aveux, mais minimise les faits de coups, menaces et harcèlement.

L.W.

Depuis 2020, le climat est nébuleux entre cette dame appelée à la barre du tribunal et sa voisine. "Je ne suis pas juge de paix et ne règle pas ici un conflit de voisinage, mais des faits de harcèlement", précise la présidente. En effet, la voisine, constituée partie civile et présente à l’audience, explique: "Je suis toujours embêtée par du tapage nocturne. Dans le meilleur des cas, jusque 3h du matin, dans le pire, jusque 5 h. Cela date depuis novembre 2020. À cela s’ajoutent des insultes régulières. La relation s’apaise quand il y a une intervention policière, et puis ça recommence. Demandez-lui où elle a passé la nuit ! Elle était encore au cachot pour tapage. Je veux juste retrouver le calme". La prévenue, interrogée par la juge, reconnaît l’avoir traitée de tous les noms. "On va dire que je regrette" bredouille-t-elle. "Sans grande conviction", rétorque la présidente.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...