Les huit finalistes du premier concours d’éloquence de l’ULM doivent convaincre

Les huit élèves finalistes de la première édition du concours d’éloquence de l’ULM sont coachés par des professionnels de Réciproque Mons.

Laure Watrin
 Les participants du premier concours d’éloquence de l’ULM répètent dans la Chapelle des Ursulines avec les membres de Réciproque Mons.
Les participants du premier concours d’éloquence de l’ULM répètent dans la Chapelle des Ursulines avec les membres de Réciproque Mons. ©L.W.

Trac, transpiration, mains moites, pieds qui sautillent ou encore accélération du débit à en perdre sa salive, la prise de parole en public n’est pas chose facile. Pourtant, c’est une compétence qui peut faire la différence !

L’association des parents d’élèves, la direction et l’équipe éducative des Ursulines-La Madeleine ont souhaité développer l’art oratoire chez les 6e et 7e année secondaire, avec un concours d’éloquence comme projet final.

Pour cela, ils ont fait appel à Réciproque Mons, des spécialistes et coachs de l’expression. "Au départ, tous les jeunes en fin de cycle scolaire ont bénéficié d’une formation étalée sur plusieurs jours. Ensuite, au mois de janvier, vingt-trois candidats volontaires ont décidé de participer à cette première édition du concours d’éloquence. Après une épreuve de sélection, il n’en reste plus que huit", explique Karim Moussaoui, président de l’association des parents.

Avant la grande soirée de joutes verbales organisée ce vendredi 10 février, les huit finalistes s’entraînent à déclamer leur texte avec les professionnels.

Un outil d’émancipation

 Augustine, l’une des huit finalistes reçoit les conseils de Loïc Roosens, l’un des coachs de Réciproque Mons.
Augustine, l’une des huit finalistes reçoit les conseils de Loïc Roosens, l’un des coachs de Réciproque Mons. ©L.W.

Les principaux conseils des membres de Réciproque Mons se tiennent en un acronyme de trois lettres, "RDV", c’est-à-dire: le regard, le dos droit et la voix qui porte. "Et cela passe par le challenge de monter sur scène", ajoute Oumaïs Samawi, coordinateur.

Pour Augustine, c’est là toute la difficulté: "Il faut oser et oublier toutes les personnes autour". Parmi les quatre sujets du concours – Le bonheur s’enseigne-t-il ? Croire, est-ce renoncer à la vérité ? Parler, est-ce agir ? et L’amour est-il un devoir ? – la jeune fille s’est tournée vers la dernière thématique. "Entre pour ou contre, j’ai choisi d’argumenter pour, mais c’est compliqué, parce que je ne suis pas forcément d’accord. C’est un beau défi. Il faut que je parvienne à convaincre".

Le parcours scolaire est "la phase émergée de l’exercice oratoire", indique Loïc Roosens, chargé de projet. "Au-delà, le but des ateliers, c’est aussi d’utiliser la prise de parole comme outil d’émancipation. Que ce soit oralement ou de manière citoyenne".

Mathias d’Angelo, responsable pédagogique poursuit: "L’entretien d’embauche est un bon exemple. Ils vont y être confrontés et on leur donne déjà les moyens d’y arriver".

Par la suite, l’idée est que cet événement devienne récurrent. "Et même encore plus loin. De faire en sorte que cela puisse se faire dans d’autres écoles pour un concours interscolaire", confie Karim Moussaoui.

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