L'interassociation du Tournaisis en quête de continuité
Au retour de leurs geôles allemandes, prisonniers, déportés, réfractaires ont eu à cœur de créer, dans chacun de leur lieu de vie, des fraternelles. Il y avait en effet tant de souvenirs à échanger, de droits à défendre, de mémoire à entretenir. L'interassociation des sociétés patriotiques s'est chargée de la coordination de leurs activités.
Publié le 02-02-2023 à 06h00
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Quelle relève?
Le temps s'est écoulé et les rangs se sont amenuisés, il n'y a plus de vrai combattant que le centenaire Gérard Bulion mais aussi des patriotes proches des valeurs de paix et de justice défendues par leurs aînés. Plusieurs associations ont disparu et les 21 qui subsistent comptent leurs membres. C'est un problème sérieux car les cérémonies patriotiques sont là pour rappeler que la paix est fragile.
Une relève est indispensable mais, lors de leur récente AG, les délégués n'ont pas trouvé la panacée.
Découlant directement de ce dilemme, s'est posée la question des porte-drapeaux. Le président Pierre Bauters qu'aident André Hubaut, Mireille Winberg et Philippe Hespel, pense avoir trouvé la solution "qui est de transmettre, avec l'assentiment des enseignants, à l'école la garde du drapeau, les écoliers viendront avec aux cérémonies et s'imprégneront ainsi des valeurs du patriotisme. C'est chose faite à Templeuve, Barry, Béclers et Maulde".
L'A.G. elle-même n'a donné lieu à aucune remarque, le calendrier sera établi et, heureux de se revoir, tous ont fait honneur à un repas... fraternel!