Donner à la sécurité une absolue priorité
Plusieurs projets censés améliorer la sécurité des usagers ont été annoncés au cours du mois.
Publié le 06-01-2023 à 06h00
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En novembre, trois personnes sont décédées dans des accidents, à Le Bizet, Ellezelles et Harchies. trois personnes… au moins, puisque la zone de secours de Wallonie picarde a reçu pour consigne du Parquet de ne plus communiquer ses interventions à la presse. Depuis un demi-siècle, 80 000 usagers ont perdu la vie sur la route en Wallonie. C’est plus que l’ensemble de la population tournaisienne, ont rappelé, lors de la Journée mondiale du Souvenir (20/11), l’Institut Vias et l’Association des parents d’enfants victimes de la route, en déployant un tapis entouré de fleurs reprenant le nom de chacun.
Quelques jours après le prononcé par le tribunal de police de Tournai du jugement (deux ans de prison, dont six mois ferme et déchéance du permis de conduire de quatre ans, dont deux avec sursis) à l’encontre du motard qui avait mortellement heurté Cheyenne, le 14 décembre 2021, une manifestation, avec ralentissement de la circulation, a lieu devant Saint-Luc. Le SPW finalise l’aménagement de deux radars fixes bidirectionnels à cet endroit ainsi que le long d’autres axes accidentogènes: Pipaix (face à la brasserie Dubuisson), Mourcourt (N48) et Dottignies (N512). Mais, en ce début d’année 2023, ils ne sont pas encore opérationnels. Ce sera "incessamment sous peu" redit-on au cabinet Debue.
Les radars ne sont pas encore entrés en fonction
Les parents de la jeune fille pensent que la pose d’un radar n’est pas suffisante: il conviendrait, selon eux, d’y ajouter des ralentisseurs.
En raison des travaux du parvis et du parc Crombez, les feux rouges devant la gare de Tournai sont supprimés (ils empiétaient sur les zones concernées par ces chantiers). Emprunter les passages pour piétons pour rejoindre la station s’avère risqué, surtout en ces périodes sombres et humides. La Ville compte donc installer huit feux de chantier pour régler la circulation. Dans un premier temps, les véhicules arrivant du boulevard des Déportés furent invités à se rabattre sur la bande de gauche pour libérer celle de droite dédiée à la circulation des bus des TEC. Aux heures de pointe, la sécurité des piétons est assurée par des gardiens de la paix et des policiers. En décembre, on apprendra que l’option des feux de chantier pour sécuriser la traversée des piétons sur le boulevard est écartée. D’autres solutions s (er)ont mises en œuvre: zone 30, placement d’îlots, circulation sur une seule bande, etc.