FOOTBALL FEMININ| Et si la poisse laissait les Havinnoises enfin tranquilles…
Entre blessures, maladies et arbitrage contestable, les Havinnoises ne sont pas vernies en ce début de saison. ASC Havinnes - Wolvertem-M. : Samedi, 15 h
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Publié le 09-10-2021 à 06h00
Dans les rangs havinnois, on n'est pas du genre à ressasser le passé car on préfère repartir de l'avant. Dès lors, au moment d'aborder la cinquième journée de ce championnat de N2, Sandrine Van Herzeele évoque avant tout la venue de son prochain adversaire et non le déplacement que ses troupes ont effectué une semaine plus tôt. «Wolvertem prenable? Cette équipe a quand même gagné 2-6 à Mons, répond illico la coach des Havinnoises quand on lui fait remarquer qu'en Coupe, face à la P1 du Pays Vert, cet adversaire flandrien n'avait pas été impressionnant, ne gagnant que de justesse. Un match n'est jamais l'autre en foot! Je regarde surtout mon équipe et elle sera à nouveau amoindrie…»
Rien ne sera simple pour les Sang et Or. «Lisa Hondekyn est absente. Je dois aussi me passer d'Aurore Bury, blessée, et Julie Deven, malade. Ça ne m'arrange pas, elle avait super bien presté à Bredene aussi bien dans l'entrejeu que derrière après la sortie sur blessure de Maxyne Rogghe que je vais récupérer, comme Justine Lefebvre. Tatiana Pouillard et Alysson Fauvaux rentreront aussi… Enfin, je m'avance peut-être un peu vu la poisse qui nous colle aux basques!»
Toujours sans D’Haeyer
Des retours prévus et une absence confirmée, celle de Coline D'Haeyer, toujours occupée par la sélection nationale U17 en Pologne dans le cadre des qualifs du prochain Euro. «Notre jeune attaquante a disputé ce jeudi le deuxième match (NDLR: contrairement au premier, perdu 1-0 face à la Pologne au cours duquel elle n'est pas montée au jeu, elle a disputé les dix dernières minutes face à l'Angleterre sans pour autant éviter une seconde défaite 1-0). Elle vit une superbe expérience qui, de notre côté, nous prive d'un de nos plus précieux atouts mais on l'accepte. Un report de nos matches n'est possible que si on a plusieurs filles sélectionnées. Mais de toute façon, même si ça avait été le cas, je n'aurais jamais demandé de déplacer une rencontre car j'ai confiance en mon équipe. La preuve avec la prestation de samedi passé. Elle était bonne et le score de 3-0 ne reflète pas du tout notre prestation.»
Qui a été entachée par un arbitrage contestable sur lequel Sandrine revient brièvement. «Comme mon nom l'indique, je suis à moitié flamande et je n'ai donc aucun souci sur le plan linguistique mais, par moments, je me pose des questions. Rien qu'à voir le classement actuel de cette D2A avec Mons et Havinnes, les deux seules équipes wallonnes aux deux dernières places…»
Parfois, il est vrai qu'on a l'impression de revivre, avec les filles, ce qu'on voyait chaque semaine à l'époque des séries «mixtes» de D3 et promotion chez les garçons où nos clubs se faisaient gruger par un arbitrage tendancieux lors des duels face à des équipes néerlandophones. «On a séparé les D2 et D3 amateurs masculines, regroupant les Flamands d'un côté et les Wallons de l'autre. Pourquoi ne pas le faire chez les filles avec une D2 ACFF?»
Comme dirait si bien l’autre: mais en voilà une excellente question… sans réponse!