Wouter De Meester, étudiant en ébénisterie, s'envole pour le championnat européen des métiers
Cette semaine, le Brugeois, étudiant l’ébénisterie, va représenter l’institut Saint-Luc au championnat européen des métiers, en Autriche. Il s’envole demain vers Graz.
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Publié le 20-09-2021 à 06h00
Le 7e championnat européen des métiers manuels, techniques et technologiques se vivra à Graz, du 23 au 25 septembre… Enfin! La troisième est la bonne puisqu’avec la pandémie, ce rendez-vous a été déprogrammé en septembre 2020 puis encore en juin dernier.
Vingt compétiteurs belges s'envoleront dès ce mardi vers l'Autriche afin de se frotter aux meilleurs dans leur catégorie. Parmi eux, un jeune défendra les couleurs de la Wallonie picarde: le Brugeois Wouter De Meester qui se perfectionne en ébénisterie à l'institut Saint-Luc de Ramegnies-Chin. «Dans cette section, je suis actuellement en 7e avec une spécialisation garnissage. J'y ai aussi fait des 7e marqueterie et restauration de mobiliers, confie le jeune homme de 23 ans qui n'en est pas à son premier coup d'essai avec EuroSkills. J'ai déjà participé aux sélections, il y a deux ans, sans être retenu. Je ne savais pas à quoi m'attendre pour ce concours. C'était l'occasion de voir mon niveau et mes qualités. Depuis, je me suis amélioré et je me suis donc représenté cette année. Je ne pensais pourtant pas que j'allais être sélectionné. C'était une surprise! » Une double surprise même puisqu'en décrochant son sésame, il prendra aussi l'avion pour la première fois.
Une médaille? «Ne jamais dire jamais!»
Pour lui, prendre part à ce challenge, «c'est une expérience de vie qui me permettra encore d'améliorer mon niveau. Je ne dis pas que je vise la médaille d'or ou d'argent car ce seront quand même les meilleurs d'Europe qui seront présents… mais il ne faut jamais dire jamais! sourit notre interlocuteur plutôt bien préparé, notamment au sein de son école mais également en ayant pris part à deux teams building organisés par WorldSkills Belgium. Ça s'est très bien passé, on a notamment pu travailler sur notre mental.»
Il devra créer un bar à vin
Dans la majorité des catégories, les compétiteurs savent un peu à l'avance ce que les jurés vont demander. C'est bien le cas de Wouter qui sait déjà à quoi s'attendre. «On a reçu les plans de ce qu'on devra créer mais, comme toujours, il peut changer de 30% lors du concours. Il s'agit d'un bar à vin pouvant contenir trois bouteilles et six verres ainsi qu'un petit tiroir. Je m'entraîne sur les parties les plus compliquées, notamment l'assemblage à queue-d'aronde qui permet à deux pièces de s'emboîter. C'est le plus compliqué et cela devra être réalisé à 100% à la main. Pour d'autres parties, on pourra utiliser des machines.»
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de sa prestation puisque le Courrier de l’Escaut sera présent sur le site de la compétition.
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