FOOTBALL| Marvin Ivanof du FC Tournai: «Une toute nouvelle équipe déjà cohérente»
Le nouveau capitaine, blessé, sera absent pour la reprise, ce qui ne l’empêche pas d’envisager une saison positive.
Publié le 27-08-2021 à 06h00
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Marvin Ivanof est un miraculé. On a craint le pire pour son pied mais il s’en sort avec une dizaine de jours d’indisponibilité. N’empêche, il peste de ne pas pouvoir débuter la saison.
Marvin, est-ce une première de rater une entame de championnat?
Non mais c'était à cause de mes études (NDLR: il suit la voie de son grand copain Axel Pio en kiné) jamais pour une blessure, triste première. Je ne dois pas me plaindre car je m'en sors bien avec cet hématome à résorber.
25 ans, cinquième saison à Tournai et quatrième coach… Réaction?
Le club se gère comme il peut. Si je dis que ce n’est pas normal, j’aurai droit à un coup de fil du manager (Fabrice Van Robays) dans les dix minutes! Ce n’est pas à moi de réagir, je ne suis qu’un employé. Mais la seule chose embêtante, c’est qu’il faut reprouver ses capacités à chaque nouveau coach. On repart de zéro.
Un mot sur Jérémy Descarpentries?
Le feeling a été immédiat. Les règles de vie clairement exprimées! Quelqu’un qui est très à l’écoute de l’état de forme de ses joueurs. Il communique et veut mettre du beau jeu en place, même si ça prend du temps. Normal avec le peu de joueurs encore là par rapport à l’an passé.
De quoi l’équipe est-elle capable?
Elle est toute nouvelle. La préparation a vu la parfaite intégration des nouveaux. Le coach a insisté sur la mentalité et le collectif. C’est la première année où je sens un vestiaire apaisé dans lequel l’ambiance reste saine, sans joueur capable de pourrir l’atmosphère. On vit bien même s’il y a encore plein de choses à peaufiner. Les automatismes par exemple. On a un effectif bourré de qualités, avec pas mal de profils différents qui pourraient être fort utiles.
Mons, puis Braine. Solide début de saison: êtes-vous inquiet?
Est-ce trop tôt ou au bon moment? Si on gagne le match, on sera lancé mais pour le reste, il faudra un peu de temps pour que le projet se mette en place. C’est le seul bémol. Quant aux adversaires, je ne regarde jamais contre qui on joue, je préfère me concentrer sur mes prestations.
Et le Covid? Êtes-vous inquiet?
Non. Un match ou l’autre sera peut-être remis mais on vivra une saison normale. Par rapport à la préparation, on a bien géré. Les premières semaines, le coach a interdit le jeu long pour éviter les soucis musculaires.
Le plus gros atout? Et le point faible?
Même si c’est un nouveau groupe, la cohésion est là. Le point faible, c’est au coach qu’il faut poser la question, je n’ai rien à dire… Si je dis que les attaquants ont du mal à marquer, ils vont me tomber dessus (rires)!