FOOTBALL| Supporter la pression et pas qu’au… bar!

Johan Devos a eu beau consoler son homologue à coups de tarte à mastelles et de Bourgogne à l'issue de la partie, rien n'y a fait! Et le capitaine Arnaud Croin l'avait mauvaise également. «C'est toujours difficile de se déplacer là-bas. Dans les efforts et l'envie, c'était bon, mentalement on était là mais on ne s'est pas montré assez méchants dans les duels que ce soit défensivement ou offensivement ni tueurs sur les phases arrêtées. On a essayé de poser le jeu mais en forçant sans doute trop les choses. Et quand on voit ce ballon qui roule doucement sur le troisième but, c'est rageant. Un constat s'impose illico: tous les matchs seront compliqués.»

Luingne costaud chez lui

Six fois premier, six fois deuxième, deux fois troisième… Ça fait quatorze… À part Olivier Gossuin, quel est l'autre entraîneur n'ayant pas cité les Cleugnottes dans le Top 3? Gagné! N'est-ce pas Giovanni? Battu 5-2 samedi, Michaël Browaeys constate les dégâts tout en allant en appel des chiffres: «Notre premier mauvais quart d'heure nous a mis en porte à faux. Pourtant, après avoir encaissé très vite, on s'est procuré des occasions de but; l'autogoal d'Arnaud Bruyneel nous a mis un coup au moral sans compter le superbe coup franc de Reheul. On a bien repris en seconde période en ayant un peu modifié l'équipe; durant 25 minutes, on a ainsi dominé. Et notre tort aura été de n'inscrire qu'un seul but alors qu'il y avait peut-être la place pour autre chose. Un problème urgent à régler également: le fait que l'on prenne trop de buts!»

Avec sa longue expérience de coach, Michaël était tout désigné pour jauger la valeur des Luingnois: «Ils vont être sacrément costauds chez eux sur leur superbe et grande surface. Les carences de l'adversaire sont immédiatement sanctionnées. Il y a là des jeunes pouvant aisément évoluer plus haut entourés de quelques gars d'expérience. J'avoue que Windal en milieu de terrain m'a bien plu. Je crois que Luingne aura plus de mal à l'extérieur sur des terrains moins propices au beau football mis en place.» Et la conclusion vaut son pesant d'or: «La victoire ne se discute pas; on n'était pas au complet. Il y aura un match retour sur notre terrain.»