De la Formule 1 aux centrales nucléaires: DSi (Froyennes) se diversifie

DSi s’est fait un nom en appliquant la médecine nucléaire aux moteurs. Mais la société tournaisienne a décidé de se diversifier avec l’analyse de fûts de déchets radioactifs, en partenariat avec Technord.

Christophe desablens,Christophe desablens
De la Formule 1 aux centrales nucléaires: DSi (Froyennes) se diversifie
Le labo mobile de douze mètres de long permet de combiner caractérisations physique et radiologique des déchets. ©EdA - 501420835863

La société Delta Services Industriels (DSi) travaille avec les plus grands motoristes. Ses clients sont basés aux quatre coins de la planète, très loin des bases tournaisiennes de l'entreprise créée (il y a 21 ans) et encore dirigée par Thierry Delvigne. Des groupes comme Renault, Stellantis, Total, ou encore des motoristes de F1, utilisent la technologie DSi consistant à appliquer des techniques de radio-traçage pour le développement des moteurs et des lubrifiants, l'équivalent de la médecine nucléaire appliquée aux moteurs. Sont ainsi analysés, en temps réel, la consommation en huile des moteurs, la quantité d'air en suspension dans l'huile, la quantité de carburant qui migre vers l'huile, ou encore l'usure des pièces mécaniques d'un moteur. «Les moteurs sont acheminés ici pour être testés, mais nos bancs de tests sont aussi exportés, vendus ou loués avec le support d'un ingénieur», indique Florent Callens.

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