FOOTBALL| «Soignons les détails et ça ira!», assure Kenneth Deviaene du FC Tournai
Réalisme à tous les étages – défensif et offensif – telle est la clé qui mènera les «Sang et or» à la victoire: les supporters n’attendent que ça! FC Tournai - UR Namur : Samedi à 20 h
Publié le 26-09-2020 à 06h00
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Après le père, le fils. Kenneth Deviaene a repris le flambeau des mains de Carl son papa qui n’a laissé que de bons souvenirs à Tournai. On n’attend plus que le Saint-Esprit ce soir, le conquérant qui mènera les «Sang et or» à la victoire!
Kenneth, pas trop dur d’évacuer la déception de mercredi?
Si un peu quand on voit le match mais il faut avant tout être positif par rapport à ce qu’on a montré avec une très bonne première mi-temps où on s’est donné à fond. Si on avait réussi à marquer, tout aurait été si différent. Continuons avec le positif ce soir.
Première rencontre à domicile, les supporters veulent un succès alors que votre calendrier est corsé… On sent déjà une certaine pression?
Pas vraiment même si on sait qu’on doit aller chercher les trois points. Avec une défaite et un succès, le début serait vu comme correct avant le match bouillant à Binche et la réception d’Aische. Si on prend la moitié des points à l’issue de ces quatre matchs et qu’on réalise une bonne série après, on sera sur le bon chemin. Pour y parvenir, il faudra faire le même match que mercredi en imitant Mons sur la fin… La base est là en tout cas.
N’est-il pas inquiétant de voir quasi à chaque match une erreur individuelle ruiner les efforts?
Un des éléments qu’il reste à travailler. Rester concentrés 90 minutes, on reste en apprentissage. L’envie était là à Mons mais elle ne suffit pas, reste à y ajouter la concentration, la réflexion dans le jeu et les points suivront naturellement.
Offensivement, il vous reste aussi des détails à peaufiner. Vous vous êtes procuré pas mal d’occasions sans conclure: pourquoi?
Je retiens d’abord tout ce qu’on s’est créé au terme d’actions bien construites. Chacun sait qu’il est déjà primordial de se créer des possibilités. La finition est typiquement un problème d’attaquant. Vous pouvez difficilement l’expliquer: un jour, il touche beaucoup de ballons et pas un n’achève sa course au fond; et le lendemain, chaque occasion est synonyme de but. Ce qui est sûr, c’est que notre secteur offensif ne manque ni de qualités, ni d’automatismes car Clément (Petit) et Jessy (Marigard) ont déjà évolué ensemble. Et puis, Ba avec son vécu s’est vite mis au diapason. Je crois aussi qu’il s’agit simplement d’un petit manque de chance…
Par contre, votre intégration s’est réalisée à la vitesse de l’éclair…
C’était difficile en novembre dernier quand je suis revenu du Canada où j’avais passé huit mois pour le travail sans toucher un ballon de foot. En janvier, je me sentais déjà bien dans le groupe mais l’équipe évoluait peu et j’ai vite compris que Carmelo Cannetti ne comptait pas sur moi. Le gros avantage cette année, c’est que j’ai suivi la préparation et suis physiquement en ordre. L’entraîneur croit en moi, j’ai envie de lui rendre la confiance. Au milieu du jeu avec Axel (Pio) et Gauthier (Varez), on s’amuse bien, on se complète bien. Quand on voit ce qu’il a montré mercredi en ayant peu joué l’année dernière, on peut se montrer optimistes pour la suite de la saison.
Jusqu’où l’équipe peut-elle aller?
Le Top 5 même s’il faudra attendre la trêve pour juger plus précisément. C’est le but des joueurs et du comité. Dans le foot, on ne sait jamais. On est ambitieux en tout cas.
Et qu’en pense papa?
On discute beaucoup, de notre équipe, des matchs… Il m’apprend énormément vu son expérience même s’il est plus strict, sévère avec moi qu’avec les autres quand il me dirige. Ça ne nous a pas empêchés de monter à Renaix. Ça m’aurait plu qu’il me coache ici.