Le jury du Tournai Ramdam festival a été séduit par The Cave (vidéo)
Sans véritable surprise, c’est le documentaire The Cave qui a été plébiscité par le jury de la presse et de la critique. Une mention coup de cœur est allée à Madame.
Publié le 29-01-2020 à 06h00
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Le Ramdam 2020 es un excellent cru car il a attiré un peu plus de 34000 visiteurs, soit 15% de plus que l'année précédente.
Si le public est souverain pour désigner les productions qu’il estime être les plus dérangeantes dans chaque catégorie, il existe bien un jury au sein du festival, soit celui de la Presse et de la Critique UCC – UPCB, qui a pour délicate mission de récompenser le meilleur documentaire. Un jury présidé par Christie Huymans, critique à CinéFemme, et qui compte parmi ses membres: Aniko Ozorai, journaliste à No Télé, Caroline Dunski, pour le journal le Soir, Constant Carbonnelle, critique pour l’Avenir, Pierre Wuidart, journaliste RTB-F et Vincent Dubois, journaliste à l’Avenir.
Après avoir délibéré et confronté leurs différents coups de cœur, les jurés ont désigné le documentaire qu'ils estimaient être à la fois le plus dérangeant, mais aussi, de manière générale, le plus abouti sur le plan de la réalisation. The Cave de Feras Fayyad s'est détaché du lot. Un véritable reportage tourné au cœur même des bombardements qui touchent la Syrie. Nominé aux prochains Oscars, The Cave nous invite à suivre le quotidien d'une équipe médicale, et plus particulièrement de sa directrice (pédiatre) au sein d'un hôpital souterrain.
«Un documentaire comparable à un électro-choc visuel et sonore, a précisé dans son discours la présidente du jury. Par ce prix, nous tenons non seulement à distinguer la témérité d'un réalisateur qui, au péril de sa vie, nous a donné à voir des images absolument bouleversantes, mais nous tenons aussi à honorer l'immense bravoure de ses protagonistes ainsi que la mémoire de ces héros d'un jour, héros bien malgré eux, victimes souterraines d'une guerre gouvernée par le régime de la terreur.»
Le jury a également délivré une mention «coup de cœur» à MADAME de Stéphane Riethauser. Lequel aura mis cinq ans pour pondre ce petit bijou qui fait la part belle aux archives audiovisuelles familiales pour offrir le portrait d'une grand-mère atypique qui finira par accepter, avec beaucoup d'amour, l'orientation sexuelle que choisit d'adopter son petit fils.
Lequel est devenu une figure emblématique de la lutte pour l’acceptation de la communauté gay en Suisse, mais aussi partout dans le monde…
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