À l’abandon, l’ancien bâtiment du Trèfle bientôt remis en vente?
Cela fait près de 10 ans que l’ancien bâtimentde l’école spécialisée Le Trèfle, situé au coin du boulevard Léopold, est à l’abandon… Il pourrait être remis en vente.
Publié le 21-11-2019 à 06h00
En haut du boulevard Léopold, les piétons et les automobilistes ne peuvent que déplorer l’état du bâtiment qui accueillait, il y a encore quelques années, l’école d’enseignement spécialisé de la Communauté française Le Trèfle.
En 2010, élèves et enseignants avaient été contraints de déménager dans l’ex-lycée Charles Plisnier, à Pecq tant l’état de leur établissement était déplorable: toiture percée, châssis abîmés, électricité non conforme et sanitaires dans un état épouvantable…
Quatre ans plus tard, la Fédération Wallonie-Bruxelles avait mis en vente cet ensemble immobilier de près de 35 ares érigé sur plusieurs niveaux, pour un montant minimum de 500 000€.
Un contentieux dans le processus de vente
Un acquéreur s'était montré intéressé par ce bâtiment situé au n°2 du boulevard Léopold. Mais aujourd'hui, la vente n'a toujours pas pu être actée, et le dossier est bloqué suite à un contentieux dans le processus de vente. «Cet amateur s'était porté acquéreur du bien, précise la Fédération Wallonie Bruxelles. Toutefois, ce dernier a considéré avoir perdu trop de temps, notamment en raison de la procédure de transfert des compétences des Comités d'acquisition du Fédéral vers les Régions; ce qui a retardé la vente de ce bâtiment. Face à cette situation, il a voulu se dégager de ses engagements…»
La Fédération Wallonie-Bruxelles souligne que des négociations entre les parties sont en cours et qu'«à l'heure actuelle, le dossier semble évoluer vers une solution qui permettrait de remettre ce bien en vente.»
Un nettoyage des lieux avant une remise en vente
En attendant, le bâtiment se détériore de plus en plus. Il fait bien mauvaise figure le long de l'un des axes les plus fréquentés de la cité des Cinq Clochers et de l'une des portes d'entrée de la ville! De nombreuses fenêtres sont brisées, des arbres poussent à l'étage, des planches de bois recouvrent les portes et fenêtres pour tenter de dissuader les squatteurs… «La Fédération Wallonie-Bruxelles qui reste propriétaire du bâtiment, prévoit de lancer un gros marché public de nettoyage des lieux afin de permettre une mise en vente», ajoute-t-on.