Une mi-temps de référence
Très fortes collectivement et physiquement, les Kainoises ont renversé la vapeur pour décrocher un succès mérité. TEF Kain - Hervé-Batt. : 56 - 52
Publié le 04-11-2019 à 06h00
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Malgré quelques blessures et un banc peu fourni, Kain se présentait samedi soir avec la ferme intention de décrocher un deuxième succès. Les choses commencent pourtant très mal pour les locales qui subissent le réalisme des Verviétoises, très inspirées à distance comme dans la raquette. Le 13-23 à la fin du premier quart ne refroidit toutefois pas les ardeurs régionales, Kathy Wambé insistant pour que le groupe fasse preuve de plus de rigueur défensive et d’intensité.
On se demande comment un groupe qui perd rapidement Duvauchelle sur blessure pourra maintenir un tel rythme mais la tactique s’avère payante, surtout après le repos, quand Kain parvient enfin à passer devant. Si Tambour et Verzele réalisent un festival, Delbecque plante quelques paniers aussi spectaculaires que précieux et le TEF se rassure en fin de partie pour enfin décrocher un succès plus que mérité.
«Ce fut pourtant pénible en début de partie où notre prestation était le reflet de notre début de saison mais nous nous sommes accrochées pour revenir et la confiance est revenue dans le groupe. Après un tel succès, on se rend compte de ce qu'on est capables de faire, qu'on soit à sept ou à onze. On a bien travaillé, notamment au rebond, mais on sait désormais que c'est dans la tête que ça se passe. Maintenir un rythme aussi élevé était un pari risqué mais on a retrouvé un second souffle après la pause et il faut désormais continuer de la sorte car on tient notre rencontre de référence», commentait Perrine Verzele.
De son côté, Kathy Wambé pouvait également savourer ce deuxième succès de la saison: «Il fait beaucoup de bien mais on sait que c'est indispensable d'engranger à domicile car la suite sera moins évidente et on espère confirmer dans une semaine à Ottignies. Si je n'ai rien à reprocher sur l'engagement dont a fait preuve le groupe, il ne faut pas croire qu'on a gagné la guerre. Il faut surtout retenir les leçons de cette victoire, de l'intensité déployée pour faire mal à l'adversaire. On a su faire la différence grâce au physique mais il faudra continuer à prester de la sorte. Après tout, les filles peuvent bien dormir après le match, surtout quand elles ont tout donné. »
Constance Delbecque avait quant à elle le dernier mot: « Avec un tel collectif, on a montré qu'on peut faire peur à tout le monde».