Vous en saurez plus sur la qualité de l’air
Le nouveau projet d’Interreg, TransfAIR, a été présenté. L’objectif: une communication harmonisée sur la pollution de l’air.
Publié le 16-09-2019 à 06h00
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Vendredi dernier, à l’hôtel de ville de Tournai, Interreg V (programme européen, France-Wallonie-Vlaanderen) ainsi que ses partenaires, présentaient leur projet «TransfAIR»; il concerne la communication autour de la qualité de l’air.
Le problème est le suivant: actuellement, nous pouvons nous renseigner sur le taux de pollution, mais voilà, les outils utilisés pour les mesures et la communication varient de part et d'autre de la frontière franco-belge. «Une région peut être en alerte "pollution" alors que la région frontalière, ne l'est pas», image l'une des partenaires du projet. «Pourtant, nous le savons tous, l'air ne change pas lorsque nous passons du côté français ou belge.» Il y aurait donc une incohérence dans les données transmises aux citoyens de la zone concernée. TransfAIR a pour objectif « l'élaboration d'outils pour une information et une communication harmonisée vers les populations.»
Définir les mêmes outils pour tous
Le projet, va, dans un premier temps s’attarder sur l’Eurométropole: Lille-Tournai-Courtrai, pour s’étendre par la suite aux Hauts de France, à la Wallonie et la Flandre.
Afin d’atteindre les objectifs, il sera d’abord question de mettre en commun les données des différents centres de mesures pour finalement les mettre en adéquation. En vue de poursuivre les études sur de bonnes bases, il sera nécessaire que les trois régions soient équipées des mêmes outils pour mesurer la qualité de l’air, mais également la prévoir.
Une fois les données harmonisées, il s'agira de les communiquer. Après avoir établi une politique de diffusion des informations, les acteurs du projet comptent «élargir l'usage des moyens de diffusion déjà existants dans certaines régions, soit développer de nouveaux outils. » Parmi ses dispositifs, une application pourrait voir le jour. Elle permettrait aux citoyens d'avertir le public d'éventuels troubles atmosphériques (pollens, odeurs, fumées…).
Pour les personnes les plus intéressées par le projet, il sera proposé de faire partie d’un panel qui disposera d’un appareil de mesure de particules afin de collecter un maximum de données sur des zones géographiques bien précises (comme sur l’illustration).
Le projet est lancé depuis le 1er avril 2019 et prendra fin en 2022.