Cinquième Wapi-Picarde
Cette vingt-deuxième Picarde de la saison est le fruit de la collaboration de Hainaut sports et de son secteur Sport pour tous avec le Cycling Team de la province et le comité des Picardes.
Publié le 19-07-2018 à 06h00
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Au départ de l’Institut provincial (IESPP), rue de la Lys à Tournai, il proposera, de 7 h 30 à 10 h 30, pas moins de six circuits différents.
Ces parcours sont inchangés par rapport à l'an dernier. «Ils permettent de découvrir des endroits pittoresques de notre belle région, explique l'ancien coureur professionnel et actuel directeur sportif chez Wallonie/Bruxelles, Thierry Marichal. Les plus grands parcours, après une incursion dans les collines tournaisiennes fileront vers Moustier, Frasnes, Œudeghien…» La plus longue (120 km) pour laquelle le dernier départ est fixé à 8 h 30 offrira un dénivelé positif de 1 070 m tandis que le 100 affichera 950 m. «Le 80 sera pas mal également, confesse Marichal. Mais pour les 40 et 60, ils seront à portée de tout cyclo moyennement entraîné, surtout au vu des conditions atmosphériques que l'on connaît actuellement.»
Très, très abordable sera un 20 km qui mènera par Vaulx, Calonne, Bruyelle, Merlin, Saint-Maur, Chercq et Vaulx.
À signaler que par souci écologique et pour répondre à des mesures contraignantes prises par certaines communes, le fléchage ne se fera plus au sol mais sera exclusivement aérien.
Difficile de discuter avec Thierry Marichal en cette période estivale sans évoquer le Tour de France. Le citoyen de Buissenal avoue ne pas nourrir cette année une passion débordante pour l'épreuve qu'il a disputée à plusieurs reprises. «Je n'ai regardé que l'étape de Roubaix et la première étape alpestre. Je m'attendais à voir Nibali se battre un peu plus et tenter d'attaquer. J'espère également que Froome va payer sa double participation Giro-Tour. Mais quand tu vois que cette équipe a un budget quasi illimité et peut acheter aisément toute la concurrence sur le marché, tu te dis qu'il n'y pas grand-chose à espérer.»
Petite réflexion de Thierry au gré de la conversation sur une «Grande Boucle» qui devient parfois monotone à force de vivre sous la domination de certaines formations: «Il faudrait interdire la présence des capteurs de puissance sur les vélos. Cela remettrait les choses un peu en place à certains moments et cela pourrait favoriser les surprises. Ici, on s'approche de plus en plus du monde de la Formule 1.»